Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan de formation technique et professionnelle, le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2 – Tchad) a récemment organisé une session de formation en pâtisserie à l’intention de trente femmes issues de ménages agro-pastoraux du département d’Assoungha, dans la province du Ouaddaï.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités économiques des femmes rurales, en leur fournissant des compétences génératrices de revenus. À l’issue de cette formation, le PRAPS 2 – Tchad a procédé à la remise de kits d’insertion professionnelle à chacune des participantes, leur permettant ainsi de démarrer leur activité en toute autonomie.

Chaque kit comprend un ensemble complet de matériels et d’ingrédients indispensables à la pratique de la pâtisserie : un four à gaz, des ustensiles (bassines, moules, louches, fourchettes), des équipements de protection (paires de gants), ainsi qu’un important stock de matières premières (farine, sucre, lait en poudre, œufs, beurre, levure, colorants, huile, sel, etc.). Le coût total de cette dotation s’élève à plus de 15 millions de francs CFA.

Pour Mahassine Hissein Youssouf, résidant du village de Koufroune, situé au nord d’Adré, cette formation représente une véritable opportunité : « Grâce à cette formation, je suis désormais en mesure de confectionner des gâteaux de qualité, aussi bien sur le plan gustatif qu’esthétique. Aujourd’hui, je suis fière de recevoir cet équipement qui me permettra de satisfaire ma clientèle. Je suis profondément reconnaissante envers le PRAPS 2 – Tchad pour son appui constant. »

Même enthousiasme du côté de Nadjwa Ibrahim, également bénéficiaire : « Le projet nous a transmis les techniques modernes de fabrication de gâteaux. Et aujourd’hui, nous recevons ces kits comme promesse tenue. Merci au PRAPS et à la Banque mondiale. Grâce à ce matériel, je vais pouvoir augmenter mes revenus quotidiens et mieux subvenir à mes besoins. »
Par cette initiative, le PRAPS 2 – Tchad réaffirme son engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes rurales, tout en contribuant à la diversification des moyens d’existence des communautés agro-pastorales dans les zones sahéliennes.