Les différentes composantes du PRAPS 2 TCHAD

Le PRAPS-2 Tchad intervient sur cinq composantes :

Composante 1 : Amélioration de la santé animale et de contrôler les médicaments vétérinaires.

Le principal résultat de cette composante sera d’accroître la capacité des Services vétérinaires (SV), afin de protéger notamment les troupeaux de petits et grands ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), deux maladies animales transfrontalières qui provoquent des pertes énormes dans toute la région. Le projet poursuivra les investissements initiés dans le cadre du PRAPS-1 (Formation, parcs de vaccination, postes d’inspection frontalier, postes vétérinaires, secteurs vétérinaires, pharmacies pastorales et Installation des mandataires) afin d’établir des systèmes de santé animale plus solides (sous-composante 1.1), de financer des campagnes de vaccination et de surveillance visant principalement la PPR et la PPCB (sous-composante 1.2), et de soutenir le contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires (MV) (sous-composante 1.3).

En raison du caractère hautement contagieux des maladies prioritaires concernées et de l’importance pour la santé publique de l’utilisation abusive des médicaments vétérinaires et de la résistance aux antimicrobiens (RAM), cette composante sera mise en œuvre sur l’ensemble du pays, tandis que la modernisation des infrastructures essentielles (secteurs et postes vétérinaires, parcs de vaccination) sera principalement axée sur les zones pastorales mal desservies.

L’amélioration de la santé animale est une stratégie clé d’adaptation au changement climatique, car la diminution de la prévalence des maladies rend les animaux plus résistants aux stress climatiques tels que la chaleur extrême et les sécheresses. En améliorant la capacité des SV, en réduisant la mortalité et en maîtrisant les maladies endémiques limitant la production, cette composante contribuera à améliorer la productivité des animaux et des troupeaux, à réduire l’intensité des émissions et à contribuer à l’atténuation du changement climatique. Des SV plus performants permettront également de mieux prévenir d’autres maladies critiques, notamment celles qui sont sensibles au climat et/ou à d’autres menaces publiques (zoonoses).

Composante 2 : Gestion durable des paysages et amélioration de la gouvernance.

Le principal résultat de cette composante sera d’accroître les superficies faisant l’objet d’une gestion durable des paysages et de renforcer la gouvernance des terres pastorales et la mobilité du bétail dans le respect des lois agro-sylvo-pastorales. S’appuyant sur l’héritage du PRAPS-1, le projet s’efforcera de sécuriser davantage la mobilité et d’améliorer l’accès aux ressources naturelles (sous-composante 2.1), de financer la construction, la réhabilitation et la gestion durable des infrastructures hydrauliques essentielles (sous-composante 2.2) et de soutenir la production de fourrages (sous-composante 2.3).

Ces activités renforceront la résilience des éleveurs aux risques climatiques. En outre, elles contribueront à améliorer la gestion des pâturages et à accroître la productivité du bétail, améliorant ainsi la séquestration du carbone dans les sols et réduisant l’intensité des émissions du bétail pour atténuer le changement climatique, et aideront à fournir des services écosystémiques supplémentaires. Dans la mesure du possible, le projet investira le long d’itinéraires de transhumance bien ciblés et de couloirs clés de mobilité du bétail aux niveaux local, national et transfrontalier, afin d’assurer la concentration géographique des activités et de permettre le dialogue entre les communautés transfrontalières adjacentes pour une transhumance et une utilisation pacifique des ressources.

Composante 3 : Amélioration des chaînes de valeur du bétail.

Cette composante aura pour résultat d’améliorer les CV du bétail pastoral, de faciliter le commerce régional du bétail et de soutenir l’intégration des marchés régionaux. S’appuyant sur les réalisations du PRAPS-1, le projet comblera les lacunes dans les infrastructures stratégiques des marchés le long des routes commerciales régionales (SC 3.1), renforcera les capacités des OP nationales et régionales (SC 3.2) et soutiendra des solutions innovantes pour le développement des chaînes de valeur de l’élevage par le financement de sous-projets (SC 3.3). Les activités relevant des SC 3.1 et SC 3.3 seront prioritaires le long des principaux axes de commercialisation régionaux où les animaux transportés à pied traversent les frontières pour répondre à une demande croissante des marchés des pays côtiers.

Composante 4 : Amélioration de l’inclusion sociale et économique, femmes et jeunes.

Cette composante aura pour résultat d’accroître la résilience en améliorant l’inclusion socio-économique des pasteurs, en particulier les femmes et les jeunes. Le PRAPS-1 a apporté avec succès une série de soutiens, notamment un meilleur accès à la formation professionnelle et technique, ainsi qu’un soutien direct sous forme d’activités génératrices de revenus. Le projet assurera la continuité de ces interventions en améliorant davantage l’accès à la formation technique et professionnelle (SC 4.1) ainsi qu’aux activités génératrices de revenus (SC 4.3) tout en se recentrant sur un ciblage plus structuré des jeunes et des femmes. Cette deuxième phase verra également l’ouverture d’un nouveau domaine de travail qui favorisera l’inclusion des populations pastorales dans les registres sociaux et d’état civil (SC 4.2).

Composante 5 : Coordination du projet, renforcement institutionnel, prévention et réponses aux urgences

Sous l’égide du Ministère de l’Élevage et des Productions Animales, l’Unité de Coordination du Projet et les entités nationales désignées se voient confier la lourde responsabilité de superviser au quotidien l’exécution du projet. Il revient au Ministère d’Élevage et des Productions Animales d’ancrer solidement l’Unité de Coordination du Projet, laquelle orchestre de manière systématique la mise en œuvre et la gestion de toutes les composantes à l’échelle nationale.

Cette composante majeure du projet embrasse l’intégralité des aspects inhérents à sa gestion, offrant un soutien financier dédié aux salaires du personnel de l’Unité de Coordination du Projet, à l’acquisition d’équipements, aux coûts de fonctionnement, au suivi et à l’évaluation, à la passation de marchés, à la gestion financière, à la mise en œuvre de garanties sociales et environnementales, ainsi qu’aux activités de communication. En outre, elle apporte son concours aux opérations des comités directeurs et techniques.

Les objectifs assignés à cette sous-composante sont multiples, comprenant notamment l’assurance d’une planification stratégique et opérationnelle efficiente du projet conforme à l’Accord de crédit, la garantie d’une coordination sans faille des activités projetées, et enfin, la surveillance judicieuse de l’évolution de la mise en œuvre du projet. Il s’agit également d’évaluer rigoureusement ses résultats et l’impact ultime sur les bénéficiaires et les opérateurs, tout en assurant une communication efficace des activités, des résultats et des enseignements tirés de ce projet d’envergure.

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Articulation entre composantes, indicateurs et ODP du PRAPS-2



Amélioration de l’inclusion sociale et économique : femmes et jeunes

Illustrations : en images ; en vidéos


Composante 4 : Amélioration de l’inclusion sociale et économique, femmes et jeunes.

Cette composante aura pour résultat d’accroître la résilience en améliorant l’inclusion socio-économique des pasteurs, en particulier les femmes et les jeunes. Le PRAPS-1 a apporté avec succès une série de soutiens, notamment un meilleur accès à la formation professionnelle et technique, ainsi qu’un soutien direct sous forme d’activités génératrices de revenus. Le projet assurera la continuité de ces interventions en améliorant davantage l’accès à la formation technique et professionnelle (SC 4.1) ainsi qu’aux activités génératrices de revenus (SC 4.3) tout en se recentrant sur un ciblage plus structuré des jeunes et des femmes. Cette deuxième phase verra également l’ouverture d’un nouveau domaine de travail qui favorisera l’inclusion des populations pastorales dans les registres sociaux et d’état civil (SC 4.2).

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Articulation entre composantes, indicateurs et ODP du PRAPS-2



Amélioration des chaines de valeur du bétail

Illustrations : en images ; en vidéos


Composante 3 : Amélioration des chaînes de valeur du bétail.

Cette composante aura pour résultat d’améliorer les CV du bétail pastoral, de faciliter le commerce régional du bétail et de soutenir l’intégration des marchés régionaux. S’appuyant sur les réalisations du PRAPS-1, le projet comblera les lacunes dans les infrastructures stratégiques des marchés le long des routes commerciales régionales (SC 3.1), renforcera les capacités des OP nationales et régionales (SC 3.2) et soutiendra des solutions innovantes pour le développement des chaînes de valeur de l’élevage par le financement de sous-projets (SC 3.3). Les activités relevant des SC 3.1 et SC 3.3 seront prioritaires le long des principaux axes de commercialisation régionaux où les animaux transportés à pied traversent les frontières pour répondre à une demande croissante des marchés des pays côtiers.

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Articulation entre composantes, indicateurs et ODP du PRAPS-2



Gestion durable des paysages et amélioration de la gouvernance

Illustrations : en images ; en vidéos


La composante 2 : Gestion durable des paysages et amélioration de la gouvernance.

Le principal résultat de cette composante sera d’accroître les superficies faisant l’objet d’une gestion durable des paysages et de renforcer la gouvernance des terres pastorales et la mobilité du bétail dans le respect des lois agro-sylvo-pastorales. S’appuyant sur l’héritage du PRAPS-1, le projet s’efforcera de sécuriser davantage la mobilité et d’améliorer l’accès aux ressources naturelles (sous-composante 2.1), de financer la construction, la réhabilitation et la gestion durable des infrastructures hydrauliques essentielles (sous-composante 2.2) et de soutenir la production de fourrages (sous-composante 2.3).

Ces activités renforceront la résilience des éleveurs aux risques climatiques. En outre, elles contribueront à améliorer la gestion des pâturages et à accroître la productivité du bétail, améliorant ainsi la séquestration du carbone dans les sols et réduisant l’intensité des émissions du bétail pour atténuer le changement climatique, et aideront à fournir des services écosystémiques supplémentaires. Dans la mesure du possible, le projet investira le long d’itinéraires de transhumance bien ciblés et de couloirs clés de mobilité du bétail aux niveaux local, national et transfrontalier, afin d’assurer la concentration géographique des activités et de permettre le dialogue entre les communautés transfrontalières adjacentes pour une transhumance et une utilisation pacifique des ressources.

praps_tchad_articulation_entre_composante2
Articulation entre composantes, indicateurs et ODP du PRAPS-2



Amélioration de la santé animale et contrôle des médicaments vétérinaires

Illustrations : en images ; en vidéos


Composante 1 : Amélioration de la santé animale et de contrôler les médicaments vétérinaires.

Le principal résultat de cette composante sera d’accroître la capacité des Services vétérinaires (SV), afin de protéger notamment les troupeaux de petits et grands ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), deux maladies animales transfrontalières qui provoquent des pertes énormes dans toute la région. Le projet poursuivra les investissements initiés dans le cadre du PRAPS-1 (Formation, parcs de vaccination, postes d’inspection frontalier, postes vétérinaires, secteurs vétérinaires, pharmacies pastorales et Installation des mandataires) afin d’établir des systèmes de santé animale plus solides (sous-composante 1.1), de financer des campagnes de vaccination et de surveillance visant principalement la PPR et la PPCB (sous-composante 1.2), et de soutenir le contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires (MV) (sous-composante 1.3).

En raison du caractère hautement contagieux des maladies prioritaires concernées et de l’importance pour la santé publique de l’utilisation abusive des médicaments vétérinaires et de la résistance aux antimicrobiens (RAM), cette composante sera mise en œuvre sur l’ensemble du pays, tandis que la modernisation des infrastructures essentielles (secteurs et postes vétérinaires, parcs de vaccination) sera principalement axée sur les zones pastorales mal desservies.

L’amélioration de la santé animale est une stratégie clé d’adaptation au changement climatique, car la diminution de la prévalence des maladies rend les animaux plus résistants aux stress climatiques tels que la chaleur extrême et les sécheresses.  En améliorant la capacité des SV, en réduisant la mortalité et en maîtrisant les maladies endémiques limitant la production, cette composante contribuera à améliorer la productivité des animaux et des troupeaux, à réduire l’intensité des émissions et à contribuer à l’atténuation du changement climatique. Des SV plus performants permettront également de mieux prévenir d’autres maladies critiques, notamment celles qui sont sensibles au climat et/ou à d’autres menaces publiques (zoonoses).




Mise en Oeuvre

Stratégie de mise en œuvre

Afin de soutenir les engagements de haut niveau de la déclaration de Nouakchott sur le pastoralisme (2013), qui restent pertinents et qui ont encore besoin d’un soutien à long terme pour le développement d’un pastoralisme plus résilient, le PRAPS-2 va poursuivre la dynamique positive initiée par le PRAPS-1 en s’appuyant sur son héritage . Il s’agit :

Le PRAPS-2 TCHAD apporte les appuis techniques, humains et financiers dont les pasteurs et agro-pasteurs ont besoin pour renforcer leur résilience.

A l’échelle de la sous-région, le PRAPS-2 met l’accent sur la dimension politique et stratégique de l’intégration à travers l’appuin à la mise en œuvre et au suivi des strategies et des règlementations harmonisées. Aussi, Il appuit le développement d’outils communs, la génération de données de qualités, la gestion de connaissances et l’analyse relative à leurs impacts.

Cette approche du PRAPS-2 vise à éclairer les choix politiques et stratégiques en matière de pastoralisme, à permettre de léguer aux populations pastorales, aux collectivités territoriales, aux autorités publiques et aux acteurs non-publics, des instruments politiques et réglementaires et des mécanismes institutionnels et techniques pérens.

Dispositions institutionnelles et de mise en œuvre PRAPS-II-TD

La mise en oeuvre du projet et la coordination d’ensemble reposent sur les organes de pilotage et de contrôle.

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Dispositif de mise en œuvre du PRAPS



Les partenaires du PRAPS 2 TCHAD

Partenaires spécialisés

Les résultats de la recherche et les innovations pour l’amélioration et la gestion durable des ressources naturelles, des technologies et méthodes améliorées de production, etc., mis au point par les partenaires techniques spécialisés tels que l’Institut Tchadien de Recherche Agricole pour le Développement

(ITRAD), le CIRAD et d’autres institutions régionales et internationales (OIE, FAO, CRSA, …) seront exploités par le Projet. Il s’agit pour le Projet de faciliter le transfert des connaissances et de renforcer les capacités des acteurs et autres communautés pastorales. La finalité est d’exposer aux bénéficiaires du Projet les expériences et les meilleures pratiques les plus productives, compétitives et rentables. Des cahiers de charges particuliers peuvent être signés entre le Projet et ces partenaires spécialisés dans le cadre de la réalisation de certaines prestations.

Prestataires de Services/Bureaux d’études/ONG

En fonction des besoins du Projet, des bureaux d’études, ONG et consultants individuels pourront être recrutés pour réaliser des activités que le Projet souhaite externaliser afin d’améliorer le suivi et réduire la charge de travail sur l’UCP et les ONG’s prestataires locales.

Les autres partenaires techniques

Les autres partenaires techniques sont les départements ministériels de l’Etat Tchadien concernés par les activités du Projet et les partenaires privés. Les départements ministériels partenaires techniques sont, de manière non exhaustive :

  • Ministère de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale (MEPDCI)
  • Le Ministère de l’Environnement et de la Pêche (MEP) ;
  • Le Ministère des Finances et du Budget (MFB) ;
  • Ministre de l’Hydraulique urbaine et rurale (MHUR)
  • Ministre de l’Agriculture (MA)
  • Le Ministre de la Formation professionnelle et des Métiers (MFM) ;
  •  Ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance (MFPPE) ;
  • Ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique (MEPC) :
  • Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MERI)

Les partenaires privés

Il faut entendre par partenaires techniques privés, ceux des partenaires qui ne font pas partie du gouvernement tchadien. Cette catégorie de partenaires concerne des entités ou personnes pouvant jouer un rôle significatif dans la vie du Projet, notamment, sans être limitatif :

  • Les établissements financiers (banques et micro finance) ;
  • Les Agrobusiness et les grands acheteurs ;
  • La société civile ;
  •  Les organisations des producteurs des secteurs ciblés ;
  • Les coopératives et leurs organisations faîtières ;
  • L’Association Nationale des Communes du Tchad ;
  •  Les Associations des Chefs traditionnels ;
  • Le Conseil National du Patronat Tchadien ;




Renforcement institutionnel

Illustrations : en images ; en vidéos


Composante 5 : Coordination du projet, renforcement institutionnel, prévention et réponses aux urgences

Sous l’égide du Ministère de l’Élevage et des Productions Animales, l’Unité de Coordination du Projet et les entités nationales désignées se voient confier la lourde responsabilité de superviser au quotidien l’exécution du projet. Il revient au Ministère d’Élevage et des Productions Animales d’ancrer solidement l’Unité de Coordination du Projet, laquelle orchestre de manière systématique la mise en œuvre et la gestion de toutes les composantes à l’échelle nationale.

Cette composante majeure du projet embrasse l’intégralité des aspects inhérents à sa gestion, offrant un soutien financier dédié aux salaires du personnel de l’Unité de Coordination du Projet, à l’acquisition d’équipements, aux coûts de fonctionnement, au suivi et à l’évaluation, à la passation de marchés, à la gestion financière, à la mise en œuvre de garanties sociales et environnementales, ainsi qu’aux activités de communication. En outre, elle apporte son concours aux opérations des comités directeurs et techniques.

Les objectifs assignés à cette sous-composante sont multiples, comprenant notamment l’assurance d’une planification stratégique et opérationnelle efficiente du projet conforme à l’Accord de crédit, la garantie d’une coordination sans faille des activités projetées, et enfin, la surveillance judicieuse de l’évolution de la mise en œuvre du projet. Il s’agit également d’évaluer rigoureusement ses résultats et l’impact ultime sur les bénéficiaires et les opérateurs, tout en assurant une communication efficace des activités, des résultats et des enseignements tirés de ce projet d’envergure.

praps_tchad_articulation_entre_composante2
Articulation entre composantes, indicateurs et ODP du PRAPS-2



Amélioration des chaines de valeur du bétail

Illustrations : en images ; en vidéos et en paroles de bénéficiaires


L’accès aux marchés et les échanges commerciaux sur le bétail sont entravés par une série de contraintes liées aux infrastructures, aux institutions, à la logistique, à la faible application de la réglementation sous régionale en matière d’échanges, à la faiblesse de l’accès à l’information commerciale par les producteurs et commerçants pastoraux et à la méconnaissance de l’évolution de la demande sous régionale.  

Le PRAPS soutient plusieurs actions pour faire profiter les éleveurs pastoraux des pays PRAPS de l’avantage comparatif qu’ils ont dans les chaines de valeur du bétail de la région d’Afrique de l’Ouest et pour assurer leur accès aux marchés plus rémunérateurs.

  • développer l’infrastructure de marché pour le commerce régional : Le projet investit dans la réhabilitation et la construction des infrastructures de marché le long des axes commerciaux stratégiques ;
  • moderniser les systèmes nationaux d’information sur les marchés à bétail (SIM-B) : le projet ambitionne la promotion de nouveaux modèles économiques pour la pérennisation des SIM-B avec une meilleure prise en compte des options digitales pour améliorer leur efficacité ;
  • renforcer les capacités des organisations pastorales à jouer pleinement leur rôle dans la veille citoyenne, dans la défense des intérêts de leurs membres, leurs contributions à l’économie pastorale ;
  • développer et financer les chaines de valeur pastorale : il s’agit d’accroitre la productivité et la commercialisation des produits de l’élevage par les organisations pastorales et les investisseurs privés en vue d’augmenter le revenu des éleveurs et leur résilience au choc climatique. Le projet vise également l’inclusion financière, l’amélioration de l’accès au marché et une productivité des sous projets innovants.