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Amélioration de la santé animale et contrôle des médicaments vétérinaires

Amélioration de la santé animale

Illustrations : en images ; en vidéos


Composante 1 : Amélioration de la santé animale et de contrôler les médicaments vétérinaires.

Le principal résultat de cette composante sera d’accroître la capacité des Services vétérinaires (SV), afin de protéger notamment les troupeaux de petits et grands ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), deux maladies animales transfrontalières qui provoquent des pertes énormes dans toute la région. Le projet poursuivra les investissements initiés dans le cadre du PRAPS-1 (Formation, parcs de vaccination, postes d’inspection frontalier, postes vétérinaires, secteurs vétérinaires, pharmacies pastorales et Installation des mandataires) afin d’établir des systèmes de santé animale plus solides (sous-composante 1.1), de financer des campagnes de vaccination et de surveillance visant principalement la PPR et la PPCB (sous-composante 1.2), et de soutenir le contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires (MV) (sous-composante 1.3).

En raison du caractère hautement contagieux des maladies prioritaires concernées et de l’importance pour la santé publique de l’utilisation abusive des médicaments vétérinaires et de la résistance aux antimicrobiens (RAM), cette composante sera mise en œuvre sur l’ensemble du pays, tandis que la modernisation des infrastructures essentielles (secteurs et postes vétérinaires, parcs de vaccination) sera principalement axée sur les zones pastorales mal desservies.

L’amélioration de la santé animale est une stratégie clé d’adaptation au changement climatique, car la diminution de la prévalence des maladies rend les animaux plus résistants aux stress climatiques tels que la chaleur extrême et les sécheresses.  En améliorant la capacité des SV, en réduisant la mortalité et en maîtrisant les maladies endémiques limitant la production, cette composante contribuera à améliorer la productivité des animaux et des troupeaux, à réduire l’intensité des émissions et à contribuer à l’atténuation du changement climatique. Des SV plus performants permettront également de mieux prévenir d’autres maladies critiques, notamment celles qui sont sensibles au climat et/ou à d’autres menaces publiques (zoonoses).

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