Dans le département d’Assoungha, situé dans la province du Ouaddaï, plus de 161 femmes de dix associations féminines, et des bénéficiaires individuelles ont bénéficié d’un soutien significatif. Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2 Tchad) leur a attribué un chèque d’un montant de 2,7 millions de francs CFA, après leur participation à une formation spécialisée dans divers domaines liés aux activités génératrices de revenus, notamment l’élevage de volailles et la production de viande séchée.
Un appui concret pour des femmes vulnérables

Fatimé Oumar, membre active du groupement ALRAHMA, se réjouit de ce soutien. « Nous remercions le PRAPS-2 Tchad qui nous a formées et qui, en plus, nous a donné un financement pour développer nos activités. Nous, les femmes d’Assoungha, sommes en grande précarité. Cette formation et ce financement nous permettent de relancer notre élevage de volailles », a-t-elle déclaré.

De son côté, Achta, également bénéficiaire, souligne l’importance de la formation qu’elle a reçue. « Durant cinq jours, nous avons appris à mieux gérer et améliorer nos activités génératrices de revenus. Nous n’utiliserons pas cette somme pour des dépenses immédiates ni pour la partager entre nous. Elle sera investie dans nos projets et les bénéfices serviront à améliorer nos conditions de vie. Nous sommes nombreuses à être sans revenus, et ce projet a pensé à nous. Nous remercions sincèrement le PRAPS. »
Un geste de solidarité envers les femmes d’Assoungha

Hawa Abdoulaye, membre de l’association ALSABIRINE, a tenu à exprimer sa reconnaissance pour cette initiative. « Malgré la longue distance qui nous sépare des centres urbains, le PRAPS a pensé à nous, les femmes vulnérables d’Assoungha. Suite à un message diffusé à la télévision par le PRAPS-2 Tchad, nous avons présenté notre candidature, qui a été acceptée. Aujourd’hui, nous avons reçu une formation précieuse et un financement. C’est un geste fort de considération à notre égard. »
Grâce à cette initiative, les femmes d’Assoungha, souvent confrontées à des défis socio-économiques majeurs, disposent désormais des outils nécessaires pour développer des activités durables, améliorer leurs revenus et renforcer leur autonomie. Une avancée significative pour la résilience et l’émancipation économique de ces femmes rurales.