Remise de matériel aux organisations professionnelles de l’élevage

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2 Tchad) a procédé à la remise d’un important lot de matériel destiné aux organisations professionnelles de l’élevage (OPE) et au système d’information sur le marché à Bétail (SIM Bétail). L’ensemble des équipements fournis représente un investissement total de 97 174 000 francs CFA.

Les équipements remis incluent notamment, 5 ordinateurs de bureau, 11 ordinateurs portables, 60 smartphones, 56 chaises visiteurs, 6 motos CGL,
ainsi qu’une variété de meubles de bureau, fournitures et autres équipements essentiels pour répondre aux besoins opérationnels des bénéficiaires.

Ce soutien s’inscrit dans le cadre des objectifs du PRAPS-2, visant à renforcer les capacités des OPE et à améliorer leurs services.

Ces appuis se traduisent par un renforcement des capacités organisationnelles, l’acquisition d’équipements modernes et le développement de services spécifiques. Le SIM Bétail, quant à lui, a reçu des ressources renforcées pour assumer pleinement son rôle d’information et d’accompagnement du secteur.

Par ailleurs, l’Institut de Recherche en Élevage pour le Développement (IRED) a bénéficié de la mise à disposition d’un véhicule tout-terrain, essentiel pour ses activités de terrain.

Le président du Syndicat National des Commerçants, Éleveurs et Convoyeurs de Bétail du Tchad, Mahamat Nour Zène, a salué l’initiative en ces termes :

« Notre organisation professionnelle est aux côtés du ministère, à travers ce projet, pour mener des actions clés comme la sensibilisation sur la prévention des feux de brousse, la vaccination, et la bonne gestion des infrastructures. Nous sommes au cœur des interventions du PRAPS. »

De son côté, Abakar Chérif, secrétaire général de la filière viande et transformation au Tchad, a exprimé sa satisfaction :

« Depuis la première phase du PRAPS, nous avons bénéficié de matériels essentiels. Ce projet joue un rôle crucial dans le renforcement des organisations professionnelles. »

En remettant les équipements aux bénéficiaires, Monsieur Yacoub Ibrahim Djouma, Coordonnateur National du PRAPS-2 Tchad, a exhorté ces derniers à en faire un usage judicieux et responsable. Conformément aux exigences de gouvernance édictées par la Banque mondiale, un suivi rigoureux de l’utilisation de ces équipements sera scrupuleusement assuré.  




 Atelier de validation pour relancer la filière laitière

Le Coordonnateur National du PRAPS-2 Tchad, M. Yacoub Ibrahim Djouma, a ouvert ce mardi 14 Novembre 2024, l’atelier de validation des résultats de l’étude prospective sur la filière laitière, un secteur prioritaire pour le PRAPS-2. Ce programme accorde une attention particulière au développement de cette filière en raison des nombreux défis qui freinent son essor malgré les soutiens déjà engagés.

Malgré les multiples appuis antérieurs, la filière laitière continue de rencontrer des obstacles significatifs. Conscient de cette réalité, le PRAPS-2 Tchad a initié une étude diagnostique approfondie, conduite par un consultant expert, afin d’identifier les principales entraves au développement du secteur. Cette analyse met en lumière les principaux acteurs économiques, les modes d’organisation existants, l’environnement institutionnel, ainsi que les contraintes et les potentialités en matière de volumes de lait cru commercialisable au niveau des exploitations périurbaines. En outre, un bilan critique des projets antérieurs a été dressé pour en tirer des leçons essentielles.

Dans le cadre de cet atelier, qui réunit les décideurs clés de la filière laitière, le Coordonnateur National a invité les participants à contribuer activement à l’enrichissement du document de synthèse. Ce dernier se veut un outil de référence stratégique pour dynamiser le secteur laitier tchadien, en tenant compte des spécificités et du contexte local, et proposer des solutions concrètes et durables.

M. Djouma a ainsi exhorté les participants à partager leurs connaissances et leur expertise pour renforcer la viabilité de cette filière, avec pour objectif de favoriser sa durabilité et sa prospérité dans le contexte économique du Tchad.




Nouakchott : Clôture du Forum de haut niveau sur le pastoralisme dans la capitale mauritanienne

Le rideau est tombé ce midi sur le deuxième Forum de haut niveau sur le pastoralisme, organisé dans la capitale mauritanienne, Nouakchott. Cette rencontre a permis de dresser le bilan des avancées réalisées depuis la Déclaration de Nouakchott de 2013, acte fondateur du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS). À l’issue de ces trois jours de travaux, les participants ont adopté la Déclaration du Forum de haut niveau de Nouakchott, un document ambitieux visant à renforcer les systèmes d’élevage et de pastoralisme en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Dans cette nouvelle déclaration, les représentants des États sahéliens et ouest-africains, accompagnés de leurs partenaires financiers, ont salué le rôle central des systèmes pastoraux et agropastoraux dans les économies de la région. Ces systèmes, qui contribuent de manière significative à la production de viande, de lait et de cuir, offrent également des services essentiels tels que l’adaptation au changement climatique et la préservation de la biodiversité. La Déclaration met en lumière la nécessité d’adopter des politiques coordonnées et de développer des synergies régionales pour sécuriser ces systèmes. La gestion transfrontalière de la transhumance et la sécurisation des zones de pâturage figurent parmi les priorités pour soutenir ces activités vitales, tout en répondant aux défis économiques et sécuritaires qu’elles soulèvent. Ces efforts exigent des investissements dans les régions d’origine et de destination, ainsi que la mise en place de structures de gouvernance concertées et partagées.

L’amélioration de la santé animale constitue un autre axe fondamental pour la sécurité alimentaire et économique de la région. Elle repose sur le renforcement des services vétérinaires et la mise en place de mécanismes de traçabilité des produits d’origine animale. En outre, la sécurisation foncière et le développement d’infrastructures pastorales sont identifiés comme des priorités. Pour atteindre ces objectifs, les participants appellent à une concertation territoriale inclusive, garantissant ainsi un accès durable aux ressources pastorales.

Les chaînes de valeur pastorales représentent, quant à elles, un levier prometteur pour l’emploi des jeunes. Leur développement passe par des formations adaptées, des financements ciblés et la modernisation des circuits de distribution, permettant ainsi de répondre efficacement à la demande locale en produits animaux.

Les participants au Forum Nouakchott +10 lancent un appel solennel aux États et aux populations de la région pour mutualiser leurs efforts dans un esprit de solidarité et de coopération régionale. Cette démarche, fondée sur la tolérance et le partage, vise à instaurer la paix et à favoriser le développement inclusif des territoires ruraux, pastoraux et agropastoraux. La complémentarité entre agriculture et élevage y est affirmée comme un pilier essentiel du développement durable et de la lutte contre la pauvreté.

Dans leur déclaration, les participants appellent l’ensemble des parties prenantes – États, organisations intergouvernementales, organisations professionnelles, ONG, sociétés civiles et partenaires techniques et financiers – à mettre en œuvre les programmes régionaux définis par la stratégie adoptée en 2024 pour la sécurisation des systèmes pastoraux en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Ils s’engagent collectivement à concevoir et exécuter des programmes ambitieux et inclusifs, couvrant les pays sahéliens, côtiers et certains pays d’Afrique centrale, visant à maîtriser la transhumance, renforcer le commerce du bétail et développer les chaînes de valeur pastorales.




Nouakchott+10 : une décennie d’actions pour les communautés pastorales et agropastorales

Le 6 novembre 2024, s’est ouvert à Nouakchott, capitale mauritanienne, le deuxième Forum de haut niveau sur le pastoralisme, placé sous le thème « Nouakchott+10 : une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales – réalisations et trajectoires futures ». Cette rencontre marque un temps fort pour les acteurs du pastoralisme, et les partenaires réunis afin de dresser le bilan des dix dernières années et de redéfinir les orientations futures dans un contexte en constante évolution.

Le Tchad y est représenté par une délégation officielle de haut niveau, composée de trois membres du gouvernement : Abderahim Awat Atteib, Ministre de l’Élevage et de la Production Animale, Keda Ballah, Ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole, et Ali Djadda Kampard, Ministre Secrétaire d’État aux Finances.  À leurs côtés figurent également Haroun Moussa, Conseiller Technique au Développement Rural du Président de la République, des cadres du ministère de l’élevage et des experts de l’unité de coordination du PRAPS-2 Tchad.

Ce forum vise à évaluer les résultats de la Déclaration de Nouakchott de 2013, qui a conduit à la création du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS). Ce projet, conçu pour renforcer les capacités des communautés pastorales dans les pays sahéliens, s’est révélé crucial face aux défis régionaux, marqués par une instabilité socio-politique croissante. La rencontre entend également définir une vision commune et esquisser de nouveaux engagements en matière de pastoralisme pour mieux orienter les actions futures, particulièrement face aux enjeux actuels et aux défis émergents en matière de productivité du secteur de l’élevage en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Pour le Dr Abdoulaye Mohamadou, Secrétaire exécutif du Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), la crise actuelle du pastoralisme nécessite une attention accrue. Selon lui, des réponses globales, prenant en compte à la fois les priorités nationales et les enjeux régionaux, sont essentielles pour soutenir les efforts de paix et de sécurité dans la région. « L’élevage et le pastoralisme répondent à une demande croissante en produits carnés et laitiers, exacerbée par la démographie et l’urbanisation galopantes. Nous n’avons d’autre choix que d’intégrer ces secteurs de manière prioritaire dans nos politiques », a-t-il affirmé.

Chakib Jenane, Directeur régional pour le développement durable de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a pour sa part mis en lumière les avancées réalisées au cours de la dernière décennie grâce aux projets PRAPS 1 et 2, soutenus par la Banque et ses partenaires. À ce jour, plus de 560 puits et points d’eau ont été construits, plus de 360 marchés à bétail aménagés, 4 200 km de corridors pastoraux développés, et 600 millions d’animaux vaccinés. Par ailleurs, la gestion durable de plus de 11 millions d’hectares de zones pastorales a été consolidée, un acquis crucial pour la résilience des communautés.

Le ministre mauritanien et Secrétaire général du gouvernement, Mokhtar Al Housseynou Lam, a ouvert les travaux en soulignant l’importance du secteur de l’élevage pour les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, ce secteur contribue de manière significative à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et à la création d’emplois, même si les communautés pastorales demeurent vulnérables face au changement climatique et aux pressions environnementales.

Les intervenants ont tous exprimé leur gratitude envers les partenaires financiers, et notamment la Banque mondiale, pour leur soutien indéfectible au développement du pastoralisme.




Inspection des infrastructures : le Ministre de l’Élevage souligne l’importance des engagements contractuels

Ce mardi 29 octobre 2024, le Ministre de l’Élevage et de la Production Animale, Pr. Abderahim Awat Atteib, accompagné de sa délégation, a effectué une visite de terrain pour inspecter deux infrastructures du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, phase 2. Ce projet, dont les travaux ont débuté dans certaines provinces, vise à renforcer les structures dédiées à l’élevage et au pastoralisme.

La délégation ministérielle s’est d’abord rendue au Poste Vétérinaire de Ngoura, actuellement en cours de réfection, puis aux parcs de vaccination des petits et gros ruminants, dont les travaux touchent à leur terme. Ces infrastructures, essentielles pour le développement du secteur pastoral, sont conçues pour améliorer les services vétérinaires et sanitaires offerts aux éleveurs locaux.

Sur le terrain, le Pr. Abderahim Awat Atteib a rappelé aux prestataires l’importance de se conformer strictement aux clauses contractuelles, soulignant que le respect de ces engagements conditionne la réception finale des infrastructures.

Pour rappel le PRAPS -2 Tchad a prévu la construction ou la réhabilitation de 23 postes vétérinaires, 12 secteurs, 11 postes d’inspection frontaliers et 10 pharmacies vétérinaires dans sa zone d’intervention.




Lancement de la campagne nationale de vaccination animale 2024-2025 à Kadjmar

Kadjmar, province de Wadi Fira – Le 26 octobre 2024 marque le lancement officiel de la campagne nationale de vaccination contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) et la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB) au Tchad. Le coup d’envoi de cette opération, visant à protéger et à renforcer la santé animale, a été donné par le Ministre de l’Élevage et de la Production Animale, le Professeur Abderahim Awat Atteib.

Avec un cheptel national impressionnant, comptant selon le Recensement Général de l’Élevage (RGE) de 2023 quelque 85 507 585 petits ruminants et 33 948 191 bovins, les besoins logistiques et financiers pour cette campagne sont conséquents. Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2) a ainsi apporté un soutien logistique crucial, fournissant aux services déconcentrés les moyens nécessaires pour mener à bien cette vaccination à travers le territoire national.

Un effort logistique exceptionnel pour la campagne 2024-2025

À cette occasion, le coordonnateur national du PRAPS-2 Tchad YACOUB IBRAHIM DJOUMA a précisé les moyens mis en œuvre pour cette édition 2024-2025 : 22 millions de doses de vaccins contre la PPR et 12 millions contre la PPCB ont été mobilisées, couvrant les 23 provinces du pays. Le PRAPS-2 a également équipé les services vétérinaires en matériels et intrants indispensables, notamment des chaînes de froid, des antiparasitaires, et des équipements logistiques comprenant 120 motocyclettes et 13 véhicules 4×4, renforçant ainsi les capacités opérationnelles des agents de santé animale.

Des éleveurs reconnaissants des progrès sanitaires apportés

Baraka Abderamane, représentant des éleveurs de Kadjmar, a exprimé sa gratitude envers le PRAPS-2 pour le soutien régulier apporté à sa communauté. « Grâce au PRAPS, notre bétail est vacciné chaque année, et nous constatons une nette amélioration de leur santé, » a-t-il affirmé. Il a également salué les efforts du projet pour faciliter l’accès aux services administratifs locaux, permettant aux éleveurs de sa région d’obtenir des cartes d’identité sans devoir se déplacer vers les grandes villes.

Appel à l’engagement des partenaires techniques et financiers

Le Ministre de l’Élevage et de la Production Animale, le Professeur Abderahim Awat Atteib, a saisi cette occasion pour adresser un appel aux partenaires techniques et financiers, ainsi qu’aux responsables administratifs et traditionnels, les invitant à soutenir le ministère dans l’atteinte de ses objectifs ambitieux. Par ailleurs, il a rappelé aux éleveurs inscrits avec l’appui du PRAPS que les actes de naissance et les cartes d’identité nationale seront disponibles sous peu, renforçant l’identification des éleveurs et agro-éleveurs du pays.

Une campagne de quatre mois pour couvrir l’ensemble du territoire

La campagne de vaccination conjointe 2024-2025 s’étendra du 1er novembre 2024 au 28 février 2025, avec une prévision de 26 millions de doses de vaccin contre la PPR et 6,6 millions de doses contre la PPCB, réparties sur l’ensemble du territoire tchadien.




Lancement de la campagne de sensibilisation de proximité pour la lutte contre la PPR et la PPCB

Le ministre de l’Élevage et de la Production Animale, le Professeur Abderahim Awat Atteib, a lancé aujourd’hui la campagne de sensibilisation de proximité pour la vaccination contre deux maladies graves menaçant les cheptels du pays : la Peste des Petits Ruminants (PPR) et la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB).

Cette initiative, axée sur une approche de proximité, permettra aux agents du ministère de se rendre directement au sein des communautés rurales. Leur mission consistera à expliquer en détail les bienfaits de la vaccination, à répondre aux préoccupations des éleveurs et à fournir toutes les facilités nécessaires pour la vaccination des troupeaux.

Le succès de cette démarche repose sur la capacité des équipes déployées à atteindre chaque localité, village, groupement d’éleveurs, dans toutes les régions du pays, et à communiquer les avantages vitaux de cette vaccination.

S’adressant directement aux éleveurs et agro-éleveurs, le ministre a souligné l’importance de la vaccination : « En faisant vacciner vos troupeaux contre la PPR et la PPCB, vous protégez vos animaux contre des maladies potentiellement dévastatrices. Cela vous permettra non seulement de préserver vos moyens de subsistance, mais également d’améliorer la productivité de vos exploitations et de contribuer à la sécurité sanitaire et alimentaire de notre pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a également insisté sur le fait que la vaccination n’est pas uniquement une question de santé animale. « C’est un investissement pour l’avenir de vos activités et pour le bien-être de vos familles », a-t-il ajouté.

Cette année, le ministère de l’Élevage prévoit de vacciner 26 millions de têtes de petits ruminants et 6 600 700 têtes de bovins. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le ministre appelle à une participation massive des éleveurs et agro-éleveurs, ainsi qu’au soutien indéfectible des autorités administratives locales, des leaders traditionnels et religieux, et de tous les acteurs engagés dans cette campagne de sensibilisation.

Enfin, le Professeur Awat Atteib a sollicité l’appui des médias, soulignant leur rôle central dans la diffusion de l’information et la sensibilisation du grand public à cette campagne nationale de vaccination.




Sensibiliser les journalistes aux enjeux du pastoralisme et de la transhumance

Du 7 au 11 octobre 2024, le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, phase 2 (PRAPS-2 Tchad), a organisé un atelier d’information et de sensibilisation sur la transhumance et les enjeux liés au commerce du bétail. Cet événement s’est déroulé au profit d’une trentaine de journalistes issus de la presse écrite, de la radio et des médias électroniques, tant dans la zone d’intervention du projet qu’à la capitale.

L’atelier, qui a réuni divers acteurs médiatiques, visait principalement à informer et sensibiliser les journalistes sur les défis et réalités du pastoralisme, un secteur essentiel mais souvent mal compris. À travers ces rencontres, les professionnels des médias ont pu approfondir leur connaissance du pastoralisme, de ses enjeux et des défis inhérents à la couverture médiatique de ce sujet complexe. L’objectif était de les familiariser avec les concepts clés du pastoralisme, leur offrant ainsi les outils nécessaires pour traiter l’information de manière plus précise et nuancée.

Au terme de cet atelier, les participants se sont déclarés prêts à contribuer à une meilleure représentation du pastoralisme dans les médias. Ils entendent également encourager des échanges fructueux et des partenariats entre les médias et les acteurs du secteur pastoral.

Lors de la cérémonie d’ouverture, Yacoub Ibrahim Djouma, coordonnateur du PRAPS-2, a rappelé que cet atelier ambitionnait de déconstruire les stéréotypes et de mieux faire comprendre les enjeux du pastoralisme et de la transhumance. « Le pastoralisme et la transhumance sont des notions souvent mal ou peu maîtrisées par les médias, alors que leur rôle est d’informer correctement le public », a-t-il souligné.

Les échanges entre experts et journalistes ont permis de dégager de nouvelles méthodes et stratégies pour une couverture médiatique plus efficace des activités liées au pastoralisme. Les journalistes ayant participé à l’atelier sont désormais mieux outillés pour, à travers leurs productions, contribuer à la réduction des tensions entre éleveurs nomades et populations sédentaires.




Forum Nouakchott+10 : le premier ministre reçoit une délégation du CILSS

Le 2 octobre 2024, le Premier ministre tchadien et chef du gouvernement, l’ambassadeur Allamaye Halina, a accordé une audience à une délégation du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), conduite par son secrétaire exécutif, Dr Abdoulaye Mohamadou. Au cœur de cette rencontre, l’organisation du Forum de haut niveau sur le pastoralisme, prévu à Nouakchott, en Mauritanie, du 6 au 8 novembre 2024.

En visite de travail au Tchad, Dr Mohamadou a officiellement informé les autorités tchadiennes de la tenue de ce forum baptisé « Nouakchott+10 », invitant par la même occasion le chef de l’État, qui préside actuellement le CILSS, à y participer. L’événement marquera le dixième anniversaire de la Déclaration de Nouakchott de 2013, qui avait posé les bases du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS).

Le forum se tiendra autour du thème : « Nouakchott+10 : une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales : réalisations et trajectoires futures ». Il s’agira d’évaluer les actions menées ces dix dernières années en faveur des communautés pastorales, de réfléchir aux nouveaux défis et de définir des perspectives pour renforcer la résilience et la productivité des systèmes pastoraux et agropastoraux.

Dr Abdoulaye Mohamadou a souligné que cette rencontre sera également l’occasion pour les parties prenantes d’examiner la mise en œuvre de la déclaration de 2013 et de proposer de nouvelles orientations face aux enjeux émergents. Parmi ces priorités figurent les investissements nécessaires pour améliorer la résilience des éleveurs et des agropasteurs, en particulier dans des domaines tels que la santé animale, les infrastructures marchandes et hydrauliques, des secteurs dans lesquels des progrès ont déjà été réalisés grâce aux deux phases du PRAPS.

Le forum de Nouakchott s’annonce donc comme un rendez-vous crucial pour dresser un bilan des efforts engagés et définir une nouvelle feuille de route pour l’avenir du pastoralisme au Sahel.




Un forum de haut niveau sur le pastoralisme prévu à Nouakchott en novembre 2024.

Lors d’un déjeuner de presse organisé à Nouakchott, le Secrétaire exécutif du Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), Dr Abdoulaye Mohamadou, a officiellement annoncé la tenue du Forum de haut niveau sur le pastoralisme, baptisé « Nouakchott+10 ». Cet événement se déroulera du 6 au 8 novembre 2024, dans la capitale mauritanienne. Il portera sur la thématique : « Nouakchott+10 : une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales : réalisations et trajectoires futures ».

Ce forum vise à dresser le bilan des dix dernières années d’interventions en faveur des communautés pastorales, tout en identifiant les nouveaux défis et en traçant les perspectives futures pour soutenir le développement et la résilience des systèmes de production pastorale et agropastorale.

Le pastoralisme, pilier de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions sahélo-sahariennes, fait face à de nombreux défis. En mai 2013, lors d’une réunion à N’Djaména, au Tchad, des acteurs du développement avaient émis la « Déclaration de N’Djaména », réaffirmant la nécessité de placer le pastoralisme au cœur des stratégies de développement dans ces zones. Quelques mois plus tard, en octobre 2013, la « Déclaration de Nouakchott » a été adoptée lors d’un sommet réunissant six chefs d’État et de gouvernement – Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad – sous l’égide du CILSS, avec le soutien de la Banque mondiale et d’autres partenaires.

Dix ans après l’adoption de cette déclaration, le Forum Nouakchott+10 sera l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés et de définir de nouvelles actions pour répondre aux enjeux actuels.

Le Secrétaire exécutif du CILSS a notamment évoqué plusieurs réalisations majeures, comme l’amélioration de la santé animale, avec la construction et la réhabilitation d’unités vétérinaires et de parcs de vaccination, ainsi que la formation d’agents vétérinaires et l’organisation de campagnes de vaccination dans les pays concernés.

Il a également mis en lumière les avancées dans la gestion durable des ressources naturelles, avec la création de points d’eau, la sécurisation des pistes et couloirs de transhumance, ainsi que la mise en place de vastes zones de terres sous gestion durable. Ces initiatives facilitent l’accès des pasteurs et agropasteurs aux ressources, tout en réduisant les conflits liés à la transhumance.

Enfin, Dr Abdoulaye Mohamadou a souligné les succès dans l’amélioration de la chaîne de valeur du bétail, notamment par la création de marchés à bétail et d’aires d’abattage, contribuant à une meilleure commercialisation et transformation des produits de l’élevage. Ces actions ont permis de renforcer l’accès des éleveurs aux marchés et d’améliorer leurs revenus, a-t-il conclu.