La construction de douze (12) marchés à bétail

Le PRAPS -2 Tchad envisage la construction de douze (12) marchés à bétail et forages dans les provinces du Chari Baguirmi, Hadjer Lamis, Kanem, Bahr El Ghazal, Batha, Ennedi Est, Ennedi Ouest, Guera, Ouaddaï et Wadi Fira.




La construction de dix (10) postes d’inspection frontalier

Le PRAPS -2 Tchad envisage la construction de dix (10) postes d’inspection frontalier dans les provinces du Chari Baguirmi, Hadjer Lamis, Lac, Ennedi Est, Ouaddaï, Sila et Wadi Fira.




 la réhabilitation de postes vétérinaires et d’un secteur d’élevage

Le PRAPS-2 Tchad envisage la réhabilitation de (04) postes vétérinaires et d’un (01) secteur d’élevage dans les provinces du Ouaddaï, Wadi Fira, et Chari Baguirmi.




La construction de quatorze (14) mini-stations pastorales

Le PRAPS-2 Tchad envisage la construction et la réhabilitation de quatorze (14) mini-stations pastorales sur les axes de convoyage des animaux




Des intrants vétérinaires pour soutenir les éleveurs face à la crise pastorale

Le gouvernement du Tchad a élaboré un plan d’urgence basé sur les résultats des bilans fourragers afin de répondre de manière adéquate à la crise pastorale touchant certaine provinces du pays. Ce plan vise à protéger les moyens de subsistance des éleveurs et agro-éleveurs pauvres dans les régions concernées, ainsi qu’à soutenir la contribution du secteur de l’élevage à l’économie nationale.

Les interventions prioritaires prévues dans ce cadre incluent l’assistance en complément alimentaire pour le bétail, des antiparasitaires internes et externes, ainsi que des compléments vitaminiques et minéraux. La Banque mondiale et le Ministère de l’Élevage et des Productions Animales ont convenu de l’achat de ces produits à travers le projet PRAPS 2 TD. Conformément aux règles et procédures de la Banque mondiale, les services de passation de marché ont procédé à l’acquisition de ces produits, qui ont été livrés dans cinq provinces : le Kanem, l’Ouaddaï, le Hadjer-Lamis, le Batha et le Bahr el Ghazal.

Les produits livrés comprennent 6 786 boîtes de 100 bolus de Vamisole 1000 mg, 14 715 boîtes de 100 bolus de Bolumisole M1, 22 286 flacons de 100 ml de Stoptic, ainsi que des compléments vitaminiques et minéraux composés de 52 070 sachets de 15 g d’Olivitasol et 24 000 sacs de 50 kg de natron en poudre. Ces livraisons, d’un coût total de 708 187 500 F CFA, ont été financées par le PRAPS 2 Tchad.

Ces antiparasitaires et compléments permettent aux bétails de mieux résister aux aléas du manque de pâturage en cette période de soudure, contribuant ainsi à la résilience des éleveurs face aux défis climatiques et économiques.




Renforcement des services vétérinaires : atelier de formation en management et communication

 

Le Ministre de l’Élevage et des Productions Animales, Pr Abderahim Awat Atteib, a présidé ce 9 juillet 2024 la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des chefs de services vétérinaires en management et communication. Cet événement revêt une importance capitale pour le renforcement des capacités des services vétérinaires.

En effet, pour renforcer la capacité des services vétérinaires à remplir leur mandat principal – la prévention et le contrôle des maladies animales contagieuses, considérées comme un bien public au profit de tous les éleveurs, et en particulier des pasteurs et agro-pasteurs – 46 responsables des services déconcentrés et centraux seront formés en management et en communication d’entreprise.

Cette session de formation s’inscrit dans la continuité du plan de formation des services vétérinaires élaboré et validé techniquement en 2022 avec l’appui de la Coordination régionale de la Composante Santé Animale pilotée par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA).

Selon Yacoub Ibrahim Djouma, coordonnateur national du PRAPS-2 Tchad, l’importance des services vétérinaires dans le maintien de la santé publique, la sécurité alimentaire et le bien-être animal est inestimable. Il a souligné le rôle crucial des chefs de services vétérinaires, déclarant que pour atteindre ces objectifs avec succès et efficacité, il est essentiel de posséder non seulement des compétences techniques pointues, mais aussi des compétences en management et en communication.

Le Ministre de l’Élevage et des Productions Animales, Pr Abderahim Awat Atteib, a mis en avant les conséquences évidentes d’une carence en management et d’une absence de communication au sein d’une organisation, telles que l’inefficacité, la suspicion, la dislocation et la mauvaise compréhension. Il a ajouté que les structures ne peuvent être efficaces que si les capacités de leurs dirigeants sont renforcées dans les domaines de la communication et de la planification des actions collectives qui leur sont confiées. Enfin, il a exprimé, au nom du gouvernement, sa gratitude à la Banque mondiale pour le financement du PRAPS-2 Tchad, ayant permis cette opportunité de formation.

Pour rappel, le PRAPS-2 Tchad a soutenu le renforcement des capacités des services vétérinaires par la mise à jour régulière des plans de formation des services vétérinaires, la contribution à la mise en œuvre de ces plans, y compris le parrainage de masters et de doctorats vétérinaires, ainsi que des programmes de formation continue. Il a également appuyé la création de cliniques vétérinaires privées pour fournir des soins en santé animale dans des zones stratégiques, la mise à niveau des infrastructures et des équipements essentiels pour les services vétérinaires, en particulier les unités vétérinaires de terrain, les postes d’inspection frontaliers et les parcs de vaccination. De plus, le PRAPS-2 Tchad a amélioré la gestion du personnel et des ressources matérielles, ainsi que la collecte et l’analyse des informations et des données sur les maladies, en renforçant et en maintenant les bases de données et les outils numériques, notamment grâce à l’utilisation de KoBoToolbox (KBT).




Approches pour réhabiliter et accroître la productivité des parcours pastoraux

 

Cinquième édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP-5)

Des approches innovantes de réhabilitation des parcours dégradés pour accroitre la productivité des systèmes de productions pastorales et agropastorales

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage du Sénégal, le Dr Mabouba DIAGNE, a procédé à l’ouverture officielle de la cinquième édition des Entretiens Techniques du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (ETP), ce mardi 02 juillet 2024 à Dakar, au Sénégal. La cinquième édition des ETP se déroule du 02 au 04 juillet 2024 autour du thème : « Réhabilitation des parcours pastoraux au Sahel : quels enseignements pour améliorer l’efficacité et les impacts au profit des pasteurs ? ».

Les ETP sont des conférences techniques de haut niveau instaurées par le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel pour servir de cadres de partage d’expériences, de connaissances et de savoirs entre les acteurs impliqués dans le développement de l’élevage pastoral. Il est attendu de cette 5e édition l’identification de bonnes pratiques de réhabilitation des parcours dégradés susceptibles de renforcer la valeur pastorale des paysages et d’accroître la productivité pastorale et agropastorale.

Présidant la cérémonie officielle d’ouverture, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage du Sénégal, le Dr Mabouba DIAGNE, a salué les actions en cours du PRAPS, qui au-delà de la réhabilitation des parcours, contribuent à l’instauration d’un climat de paix sociale. Il a appelé à l’action en faveur de l’économie circulaire, la gestion durable des ressources naturelles et la protection de l’environnement. 

Au nom du Secrétaire Exécutif du Comité Permanent inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), le Coordonnateur du Programme Régional d’Appui à la Gestion des Ressources Naturelles et des Changements Climatiques (PRA-GRN/CC), le Dr Maguette KAIRE, a souligné que la réhabilitation des parcours dégradés revêt un enjeu fondamental, notamment pour la durabilité et la résilience des écosystèmes et des populations pastorales et agropastorales. Le Dr KAIRE a soutenu que pour la mise à l’échelle des technologies en matière de gestion durable des terres, le CILSS, institution technique cinquantenaire, en matière de lutte contre la désertification et la gestion durable des terres, y compris les parcours pastoraux, a amorcé un changement de paradigme axé sur les “champions” porteurs de changements. 

 Le Chargé du PRAPS-2 à la Banque mondiale, le Dr Erick Hermann ABIASSI, a renouvelé l’engagement de son institution à soutenir l’essor du pastoralisme en Afrique de l’Ouest et au Sahel en vue du renforcement de la résilience des communautés pastorales et agropastorales. Pour le chargé de projet, les ETP représentent un creuset permettant de dresser le point du chemin parcouru en matière de réhabilitation des parcours, d’identifier les défis et de mieux envisager l’avenir par la promotion d’approches innovantes et inclusives de gestion des paysages. 

Les travaux s’articuleront autour de la compréhension des dynamiques des parcours pastoraux sahéliens et les enseignements des expériences de réhabilitation des parcours dans le Sahel, en Afrique de l’Est et du Nord.




Dakar accueille la sixième mission d’appui du PRAPS-2

 La capitale sénégalaise a abrité la sixième mission d’appui à la mise en œuvre du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel-Phase 2 (PRAPS-2) ce lundi. Du 24 au 28 juin, les participants évalueront les avancées des quatre composantes techniques du projet, axées sur la santé animale, la gestion durable des paysages, l’amélioration des chaînes de valeur du bétail et l’inclusion socio-économique des femmes et des jeunes.

Cette mission rassemble les Unités nationales de coordination des six pays bénéficiaires (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad), l’Unité régionale de coordination du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), le Centre régional de santé animale (CRSA), ainsi que les experts de la Banque mondiale et de la FAO.

Dr Mamadou Ousseynou SAKHO, Coordonnateur du PRAPS-2 Sénégal, a salué l’importance de cette mission, soulignant que « les enseignements auront une influence certaine dans la promotion du pastoralisme dans tous les pays du PRAPS ». Il a mis en avant l’impact positif attendu sur les conditions de vie des pasteurs et agropasteurs ainsi que sur le renforcement des partenariats entre les pays sahéliens et les pays côtiers.

Dr Edwige YARO/BOTONI, Coordonnatrice régionale du PRAPS-2, a indiqué que cette session est l’occasion de « marquer un arrêt pour examiner les résultats obtenus » et de formuler de nouvelles recommandations pour le second semestre de l’année. Elle a rappelé l’importance des événements à venir, tels que le Forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel, prévu en octobre 2024 en Mauritanie, et la cinquième édition des Entretiens Techniques du PRAPS en juillet à Dakar.

Parmi les autres priorités figurent la revue à mi-parcours du projet et le lancement d’une enquête pour évaluer l’accroissement des revenus des ménages pastoraux et agro-pastoraux. Erick Hermann ABIASSI, chargé du PRAPS-2 à la Banque mondiale, a encouragé les participants à redoubler d’efforts pour améliorer les performances et les résultats au bénéfice des communautés pastorales et agropastorales.

Cette rencontre, en format hybride, fait suite aux sessions virtuelles tenues du 10 au 21 juin 2024, consacrées à la coordination et au renforcement institutionnel.




Sensibilisation aux dangers des médicaments vétérinaires illicites

Dans le cadre du PRAPS-2 Tchad, une campagne de sensibilisation a été lancée auprès des acteurs de la filière élevage, notamment les pasteurs et agropasteurs, afin de les alerter sur les dangers liés à l’utilisation de médicaments vétérinaires illicites. Cette initiative vise à éveiller les consciences sur les risques encourus, à inscrire la lutte contre les faux médicaments parmi les priorités des autorités locales et des organisations d’éleveurs, et à convaincre les détenteurs d’officines et les pharmaciens de sensibiliser systématiquement les éleveurs aux dangers de ces produits frauduleux.

Des rencontres ont été organisées avec les autorités administratives et traditionnelles, les leaders d’opinion et les services déconcentrés de l’Élevage. Des descentes ont été effectuées dans les marchés à bétail et aux points d’eau des localités visitées. Munis de supports de communication, les membres de la mission se sont relayés pour expliquer les dangers des médicaments non homologués lors des séances de sensibilisation autour des points d’eau et dans les marchés à bétail.

Le directeur de la pharmacie, Abdelfatah Ousmane Brémé, a exhorté les éleveurs à se rapprocher des services vétérinaires, des chefs de secteur et des chefs de poste pour obtenir des médicaments homologués et à faire vacciner leurs animaux par des agents vétérinaires qualifiés. Il a mis en garde contre les individus mal intentionnés qui se déplacent de marché en marché avec des faux médicaments, soulignant que ces produits nuisent à la santé animale et, par ricochet, à la santé humaine.

Concernant le délai d’utilisation des produits animaux après la vaccination, il est recommandé d’attendre plus de 20 jours avant de consommer la viande et 14 jours pour le lait. Lors des discussions, les éleveurs ont exprimé le besoin de former leurs enfants afin de pallier le manque d’agents vétérinaires qualifiés dans les zones reculées.

Pour rappel, cette mission couvrira les provinces de Tibesti, Borkou, Ennedi Est et Ouest, Wadi-Fira-Ouaddaï, Salamat, Batha, Guéra, Sila et Hadjer-Lamis.




Formation en pâtisserie pour les femmes pastorales

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2 Tchad) a récemment organisé un atelier de formation en pâtisserie à l’intention des femmes issues de ménages agro-pastoraux. Cet atelier, réunissant 30 participantes, s’est déroulé à Adré, chef-lieu du département d’Assoungha, dans la province du Ouaddai.

L’initiative du PRAPS 2 Tchad vise à doter les femmes de compétences en pâtisserie afin de leur permettre de générer des revenus complémentaires. Répartie sur sept jours, cette formation répond aux besoins exprimés par les femmes elles-mêmes et s’inscrit dans le plan de formation technique et professionnelle du projet, destiné aux pasteurs et agro-pasteurs.

Mahassine Hissein Youssouf, une participante originaire du village de Koufroune, situé à quelques kilomètres au nord d’Adré, exprime sa satisfaction : « Je suis maintenant capable de préparer des gâteaux de bonne qualité, tant au niveau du goût que de la présentation, pour satisfaire mes clients. Je suis très reconnaissante envers le PRAPS 2 Tchad pour avoir financé cette formation. »

Une autre participante, Nadjwa Ibrahim, laisse transparaître sa joie : « Suite à notre demande, le projet nous a appris les techniques modernes de fabrication de gâteaux. Grâce à cela, je vais pouvoir améliorer mes revenus journaliers et subvenir à mes besoins. »

Avec courage et assiduité, et grâce aux thèmes développés par les formateurs, ces femmes issues des milieux pastoral et agro-pastoral ont acquis la maîtrise de la production de pâtisseries de qualité pour les communautés locales.

Pour rappel, dans sa deuxième phase, le PRAPS 2 Tchad réaffirme son engagement à fournir aux pasteurs, agro-pasteurs, femmes et jeunes des connaissances actualisées. Ces compétences leur permettront de créer leur propre emploi et de générer des revenus supplémentaires.