Dans le cadre de l’impulsion du développement des cultures fourragères au Tchad, le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2 TD) a organisé un atelier du 29 au 30 avril 2024 à la Cellule Permanente, située à N’Djamena. Sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage et des Productions Animales, le Dr Ousmane Yoskoye Sougouni, cet événement a réuni differents acteurs engagés dans la valorisation des cultures fourragères.

L’objectif principal de cette rencontre est de concevoir un cadre unificateur qui réunirait les divers intervenants impliqués dans la promotion des cultures fourragères, tout en servant de catalyseur pour les efforts à déployer en faveur des pasteurs bénéficiaires du PRAPS-2 TD.

Dans son allocution inaugurale, M. Constant Ngaroussa, en qualité de Responsable de la Composante 2 du PRAPS, représentant le Coordonnateur National, a souligné l’importance stratégique de cette réunion dans le contexte de la sous-composante 2.3 du PRAPS-2, axée sur la « Production fourragère et l’alimentation du bétail ». Cette sous-composante vise à garantir la disponibilité en quantité et en qualité des fourrages cultivés et des aliments pour le bétail le long des axes de transhumance et de commercialisation du bétail, contribuant ainsi à la résilience des pasteurs et agro-pasteurs face aux défis du changement climatique.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage et des Productions Animales, le Dr Ousmane Yoskoye Sougouni, dans son intervention, a mis en lumière l’urgence de la question de l’accès aux ressources alimentaires pour le bétail, inscrite dans la nouvelle politique de Développement de l’Elevage, promulguée par les plus hautes autorités du Tchad. Dans cette optique, le PRAPS-2 Tchad a inclus la production fourragère dans son programme afin de renforcer la résilience des pasteurs et agro-pasteurs face aux défis climatiques croissants.

Le Secrétaire Général a exprimé l’espoir que cet atelier aboutira à la mise en place d’une structure organisationnelle robuste, destinée à servir de cadre de réflexion et d’échange d’expériences pour le développement continu des cultures fourragères au Tchad.

Perspectives et Engagements

Le Ministre de l’Élevage et des Productions Animales, M. Abdoulaye Diar Mogodi, a conduit une mission de supervision, plongeant au cœur des efforts de vaccination contre la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR). Du 28 mars au 2 avril 2024, il a arpenté les provinces du Mandoul, du Logone Occidental et de Mayo Kebbi Est, s’entretenant avec les autorités locales et les représentants des éleveurs.

L’objectif était clair : évaluer la mobilisation des éleveurs, l’efficacité des équipes de vaccination sur le terrain, et la gestion des ressources. Dans un contexte de changement climatique, où les pâturages se font rares, la vaccination est devenue cruciale pour la préservation du cheptel. Les échanges ont mis en lumière plusieurs défis majeurs. De l’insuffisance des infrastructures de vaccination et des parcours de transhumance à la réticence de certains éleveurs et aux problèmes environnementaux tels que les feux de brousse, les enjeux sont nombreux et variés.

Perspectives et Engagements

Pourtant, malgré ces obstacles, les organisations professionnelles de l’élevage ont exprimé leur satisfaction quant à la progression de la campagne en cours. Elles ont également fait part de leurs préoccupations, notamment en matière de sécurité. Face à ces doléances, le Ministre a affirmé l’engagement de son département à améliorer les conditions de vie des éleveurs. Il a appelé ces derniers à poursuivre leurs efforts de vaccination, insistant sur l’importance du marquage des animaux pour éviter les redondances.

Dans l’ensemble, les résultats de la campagne se révèlent encourageants. Toutefois, la mission ministérielle a souligné la nécessité de maintenir l’élan pour accroître encore la couverture vaccinale, un élément crucial pour la préservation du cheptel. Cette campagne, d’une envergure nationale, est rendue possible grâce au soutien du PRAPS-2 Tchad, qui a fourni 16 millions de doses de vaccins contre la PPR et 6 320 000 doses contre la PPCB, ainsi que des équipements et des ressources logistiques. Financée par la Banque mondiale, cette opération ambitieuse vise à couvrir l’ensemble des 23 provinces du Tchad, démontrant ainsi l’importance cruciale de la collaboration internationale dans la lutte contre les maladies animales.

Moctar Maibouba, au cœur de la campagne de sensibilisation conjointe contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) et la Péripneumonie Bovine (PPCB) dans la zone méridionale du pays, révèle l’efficacité d’une stratégie innovante : la sensibilisation des éleveurs dans les mosquées.

Lors d’un entretien exclusif, Maibouba a souligné que la stratégie mise en place par le Conseil supérieur provincial des affaires islamiques du Mayo Kebbi Est s’est avérée être un outil puissant de communication. Grâce à un réseau d’agents relais déployés dans toutes les préfectures, sous-préfectures, villages et férricks de la province, le message de l’importance de la vaccination a été délivré directement aux éleveurs lors des prêches du vendredi.

« Nous avons un moyen de sensibilisation et de communication facile », explique Maibouba. « Nos agents relais, sur instruction du Conseil des affaires islamiques, invitent les éleveurs à se rassembler lors de la grande prière du vendredi à la mosquée, où plus de 2000 à 3000 éleveurs sont mobilisés. Lors de la prêche, l’Imam saisit cette opportunité pour les sensibiliser sur l’importance cruciale de la vaccination pour le développement économique et social. »

Il ajoute : « Les Imams sont directs dans leurs propos, soulignant que la santé des éleveurs dépend étroitement de celle de leurs bêtes. Cette approche franche et ciblée a permis de convaincre facilement les éleveurs réticents à faire vacciner leurs troupeaux. »

Cette stratégie de communication novatrice, mêlant engagement religieux et sensibilisation sanitaire, se révèle donc être un élément essentiel dans la lutte contre ces maladies animales dévastatrices. Avec des résultats tangibles déjà observés, elle promet de jouer un rôle crucial dans la protection du bétail et la préservation de la santé des communautés rurales.

À Ati, dans la province du Batha, une collaboration fructueuse entre la Confédération Interprofessionnelle de la Filière Élevage du Tchad (CONFIFET) et le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2 Tchad) porte ses fruits, avec pour objectif de renforcer les capacités des organisations faîtières de l’élevage et de promouvoir la coopération.

Formation pour la Restructuration des Organisations de Producteurs

Une session de formation conjointe entre la CONFIFET et le PRAPS-2 Tchad s’engage à soutenir la restructuration des organisations de producteurs de l’élevage dans la province du Batha. Cette initiative vise à les préparer à fonctionner de manière optimale et à mieux servir leurs membres, en mettant l’accent sur les aspects juridiques liés aux principes organisationnels, notamment la création de coopératives.

Intervention sur la Gouvernance et le Fonctionnement des Systèmes Associatifs

Devant un auditoire composé de membres des organisations de producteurs de l’élevage, le formateur Boukar Moustapha se concentre sur la gouvernance et le fonctionnement des systèmes associatifs et coopératifs. Il explore les tenants et aboutissants de la coopérativité ainsi que ses différents modèles, dans le but de renforcer les compétences des participants.

Objectif : Renforcer la Résilience des Producteurs

Dahab Djibrine, chef du secteur de l’élevage du Batha Ouest, souligne que cette session de formation fait suite à un audit réalisé par le PRAPS sur six organisations de producteurs nationaux. Ce processus a été suivi par l’élaboration d’un plan d’action visant à renforcer les capacités de chaque organisation. L’objectif ultime est d’améliorer la résilience des producteurs face aux défis du secteur.

La Mission de la CONFIFET

Fondée en 2013, la CONFIFET a pour mission de servir de pont entre les organisations professionnelles de la filière élevage et les autres acteurs et intérêts en matière de développement, assurant ainsi une coordination efficace pour le progrès de ce secteur vital.

Le sous-préfet rural de la région, MAKI AHMAT KOUBAR, a officié ce jour 18 Mars 2024 à Abéché, le lancement des travaux provinciaux visant à vulgariser et à promouvoir l’appropriation du guide des bonnes pratiques en matière de droits liés aux tracasseries dans le commerce du bétail.

Engager les Acteurs Clés

Cet atelier de trois jours, qui rassemble une vingtaine d’acteurs clés du secteur venus des provinces de l’Est et du Centre du pays, dont le Ouaddai, le Wadi Fira, le Guera et le Salamat, est organisé par le Syndicat National des Commerçants, Éleveurs et Convoyeurs de Bétail du Tchad, en collaboration avec le Ministère de l’Élevage et des Productions Animales, avec le soutien du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2 Tchad), financé par la Banque mondiale.

Reconnaissance des Contributions

Dans son discours de circonstance, le délégué provincial de l’Élevage et des Productions Animales du Ouaddai, le Dr ADOUM MHT SALEH, s’est félicité du choix de sa province pour accueillir cet événement de portée nationale. Quant au Dr MHT ANNADIF, secrétaire exécutif de la Plate-forme Pastorale, il a souligné que cet atelier visait à soutenir l’ensemble des acteurs pour qu’ils puissent pleinement contribuer à l’épanouissement du secteur de l’élevage.

Un Engagement pour l’Épanouissement du Secteur

Prenant la parole lors de la cérémonie, le sous-préfet d’Abéché rural, MAKI AHMAT KOUBAR, a salué l’initiative du ministère et de ses partenaires, soulignant leur importance cruciale dans l’amélioration du commerce du bétail et la consolidation des acteurs de la filière. Il a conclu en affirmant que le développement économique du pays reposait en grande partie sur l’essor de ce secteur et sur l’augmentation des recettes de l’État.

La lutte contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) et la Péripneumonie Bovine (PPCB) gagne en intensité grâce à l’engagement sans faille des autorités administratives. La campagne de sensibilisation de proximité édition 2024 promet d’être plus vigoureuse que jamais.

Comparativement à l’année précédente (2022-2023), où les opérations de vaccination ont été entravées au sud du pays, la campagne en cours (2023-2024) se démarque par son caractère exceptionnel, comme le témoigne Moussa Mahamat, un éleveur dans la région du Mandoul. Élevant plus de 200 têtes de bovins et 300 têtes de petits ruminants, il exprime son soulagement : « L’année dernière, j’ai été témoin de la mort de nombreux animaux chez mes collègues éleveurs qui ont refusé de les faire vacciner, contrairement à moi. Heureusement, aucun de mes bétails n’est mort. Cette année, pour éviter les mêmes conséquences, j’ai pris toutes les mesures nécessaires pour vacciner correctement mes animaux », confie-t-il.

Pour Mahamat Saleh, également connu sous le nom de Mahamat Saleh 33, un éleveur important possédant plus de 2000 têtes dans le département de Nya Pendé de la province du Logone oriental, la tragédie a frappé l’année précédente. Ayant perdu 386 bovins suite à la PPCB, il est devenu un exemple poignant des conséquences du refus de vaccination. Elisabeth Kalsainbé, déléguée provinciale du Logone oriental, relate : « L’année dernière, au lieu de faire vacciner tous ses animaux, Mahamat Saleh 33 a choisi de les cacher à la frontière avec la République centrafricaine. Peu après la vaccination, ses bovins ont commencé à mourir en masse. Nous avons été appelés en urgence pour enquêter, et les résultats ont confirmé que ces animaux sont morts de la PPCB. Cette année, il est déterminé à vacciner tous ses animaux pour éviter une nouvelle catastrophe. »

Ces témoignages poignants ont servi de catalyseur à l’équipe de la mission dirigée par la Directrice Générale adjointe des services vétérinaires, le Dr Sigambaye Ghislaine Mbeurnodji, pour convaincre les éleveurs réticents lors de leur passage dans les 4 provinces restantes du Sud du pays.

La campagne de vaccination 2023-2024 s’annonce comme une entreprise d’envergure, avec des objectifs ambitieux visant à surpasser les réalisations de l’année précédente. Alors que la campagne précédente a vu la vaccination de 7 millions de petits ruminants et 1 585 405 bovins dans les 23 provinces du pays, les projections pour cette année sont nettement plus élevées. Sous l’égide du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-TD2) et avec le soutien technique de la Banque Mondiale (BM), l’objectif est de vacciner 16 millions de petits ruminants et 6 millions 500 mille bovins.

Dans la province de l’Ennedi-Ouest, une onde de changement se dessine parmi les éleveurs face à la campagne de vaccination contre la redoutable Peste des Petits Ruminants (PPR) et la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB). Organisée par le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2 Tchad) et soutenue par le financement de la Banque Mondiale, cette initiative suscite désormais un intérêt croissant parmi les gardiens du bétail.

Togoï Issa, éleveur exemplaire, témoigne de cette évolution dans la province de l’Ennedi-Ouest

Une illustration éloquente de cette évolution est l’histoire de Togoï Issa, éleveur de petits ruminants, qui a récemment décidé d’adhérer à la campagne de vaccination. Ce 25 février 2024, dans son enclos situé à quelque 17 kilomètres de Fada, capitale de la province de l’Ennedi Ouest, Togoï Issa accueille avec enthousiasme une équipe de vaccinateurs. Menée par Moussa Doungous et Moustapha Moussa Abakar, cette équipe opère en tandem, administrant les vaccins d’un côté et apposant des marques distinctives à l’oreille droite des animaux vaccinés de l’autre.

L’engagement de Togoï Issa dans cette opération est manifeste. Il supervise chaque étape de la vaccination, conscient de l’importance cruciale de cette démarche. « Aucun animal ne doit être épargné », déclare-t-il avec fermeté, soulignant ainsi son dévouement envers la santé de son cheptel. Cette détermination découle d’une expérience personnelle : « L’année dernière, je n’ai pas vacciné tous mes animaux et j’ai vu les conséquences. Ceux qui n’ont pas été vaccinés sont tombés malades. Je ne veux pas répéter cette erreur », explique-t-il.

Au-delà de la vaccination, Togoï Issa soulève également une préoccupation pressante concernant l’alimentation de ses animaux. Confrontés à une pénurie d’herbes dues aux conditions climatiques défavorables, ses bêtes peinent à se nourrir. Il en appelle donc au ministère de l’élevage pour fournir des intrants afin d’atténuer cette crise alimentaire qui menace la survie de nombreux troupeaux.

En s’impliquant activement dans la campagne de vaccination et en exprimant ses préoccupations concernant l’alimentation du bétail, Togoï Issa incarne l’espoir d’un changement positif dans la lutte contre les maladies animales et les défis auxquels sont confrontés les éleveurs du Tchad.

Dans une initiative ambitieuse visant à dynamiser les chaînes de valeur et les activités génératrices de revenus (AGR), une campagne d’information stratégique a été lancée à travers les 12 provinces ciblées sur les 13 zones d’intervention du projet.

Objectifs et Contenu du Manuel

L’objectif est de faciliter la compréhension globale du processus de financement des sous-projets innovants dans ces domaines cruciaux tout en éduquant les parties prenantes sur les conditions de soumission des dossiers. Au cœur de cette démarche se trouve le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel Phase 2 (PRAPS 2 Tchad), qui a élaboré un manuel détaillé spécialement dédié à ce dessein.

Organisation des Ateliers

Pas moins de 11 ateliers, chacun s’étalant sur trois jours, sont organisés simultanément dans les provinces sélectionnées pour mettre en œuvre ce financement novateur.

Participation et Échange d’Expériences

Avec une moyenne de 30 participants par atelier, ces sessions ont rassemblé une multitude d’acteurs intervenant dans les chaînes de valeur du bétail, offrant ainsi une plateforme d’échange et de partage d’expériences sans précédent.

Analyse et Appropriation du Manuel

Au cours de ces ateliers, le manuel de financement a été minutieusement décortiqué, permettant à l’assemblée de s’approprier pleinement la méthodologie de financement ainsi que les critères qui la sous-tendent.

Présentation des Activités Éligibles

Les activités éligibles ont été présentées en détail, offrant aux promoteurs une vision claire des types de sous-projets AGR à soumettre.

Revue des Outils de Financement

De plus, les différents formulaires et outils de financement ont été passés en revue, suscitant des débats constructifs pour faciliter une compréhension collective.

Objectif de la Campagne

Cette démarche de familiarisation avec les outils et les processus de sélection vise à rationaliser la sélection des sous-projets par les comités tout en atténuant les éventuelles réclamations.

Impact et Durabilité des Initiatives

En permettant une meilleure assimilation des critères et des procédures, cette campagne s’avère être un pilier essentiel pour la réussite et la durabilité des initiatives financées dans le cadre du PRAPS 2 Tchad.

Dans le cadre d’une initiative de sensibilisation de proximité sur la vaccination conjointe contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) et la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB), des équipes composées de cadres du ministère de l’Élevage et des Productions Animales, ainsi que de l’Organisation des Professionnels de l’Élevage et de la Sécurisation des Systèmes Pastoraux, se déploient à travers le pays.

Objectif de la Campagne et Financement

L’objectif primordial de cette campagne, lancée par le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2 Tchad) et soutenue financièrement par la Banque Mondiale, est de mettre un terme à la Peste des Petits Ruminants et de contrôler la Péripneumonie Contagieuse Bovine.

Modalités de Vaccination et Engagement Communautaire

La vaccination contre la Peste des Petits Ruminants est entièrement gratuite et ne nécessite qu’une seule administration tout au long de la vie de l’animal. Dans ce dessein, l’identification par marquage à l’oreille droite est rendue obligatoire. En revanche, la vaccination contre la Péripneumonie Contagieuse Bovine doit être renouvelée annuellement, et les éleveurs sont tenus de s’acquitter d’une contribution de 100 FCFA par tête de bétail.

Mobilisation des Autorités et des Acteurs Locaux

Cette campagne offre également l’opportunité aux membres des différentes équipes de solliciter pleinement l’engagement des autorités administratives, traditionnelles, des leaders d’opinion ainsi que des Organisations Professionnelles des Éleveurs (OPE) et des chefs des férricks. Leur implication active est essentielle pour inciter les éleveurs à vacciner l’ensemble de leurs troupeaux, garantissant ainsi la préservation de leur santé et celle de leurs animaux.

La salle de réunion du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2chad) a servi de cadre, le 20 Février 2024, de la troisième session du Comité de Pilotage. Une assemblée où se sont réunis les représentants des différents ministères sectoriels impliqués dans la mise en œuvre du projet.

Présentation et Adoption du PTBA

L’objectif de cette réunion était double : présenter le bilan des activités du Plan de travail et budget annuel (PTBA) pour l’année 2023, ainsi que le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) pour l’année 2024, en vue de leur examen et adoption, tout en recueillant les principales recommandations.

Appel à l’action et Collaboration

M. MAHAMAT CHAIB BRAHIM, Secrétaire Général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale et président du Comité de Pilotage, a souligné l’importance cruciale du PRAPS-2TD dans la concrétisation de la Politique Gouvernementale en matière de Développement de l’Élevage et des Productions Animales.

Défis et Solutions

Au cours des discussions, des observations et des clarifications, il est ressorti un faible taux d’exécution du projet pour sa troisième année. Le président du Comité de Pilotage a souligné les défis à relever sur tous les aspects, notamment la lenteur dans la mise en œuvre.

Engagement et Mobilisation

Le représentant du Ministère de l’Élevage et des Productions Animales, également vice-président du Comité de Pilotage, s’est engagé à mobiliser la contrepartie de l’État. Il a également appelé la tutelle à intensifier ses efforts pour traiter les dossiers et fluidifier les avis de non objection de la Banque mondiale.

Validation du PTBA 2024

En fin de compte, le PTBA 2024 a été validé par l’ensemble des membres du Comité de Pilotage, sous réserve de l’intégration des observations dans le document.