Acquisition de doses de vaccins PPR Bivalent et la Clavelée + Diluants.
Le PRAPS -2 Tchad envisage l’acquisition de (22 050 000) doses de vaccins Bivalent contre la Peste des petits ruminants (PPR)
Le PRAPS -2 Tchad envisage l’acquisition de (22 050 000) doses de vaccins Bivalent contre la Peste des petits ruminants (PPR)
Le 2 octobre 2024, le Premier ministre tchadien et chef du gouvernement, l’ambassadeur Allamaye Halina, a accordé une audience à une délégation du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), conduite par son secrétaire exécutif, Dr Abdoulaye Mohamadou. Au cœur de cette rencontre, l’organisation du Forum de haut niveau sur le pastoralisme, prévu à Nouakchott, en Mauritanie, du 6 au 8 novembre 2024.
En visite de travail au Tchad, Dr Mohamadou a officiellement informé les autorités tchadiennes de la tenue de ce forum baptisé « Nouakchott+10 », invitant par la même occasion le chef de l’État, qui préside actuellement le CILSS, à y participer. L’événement marquera le dixième anniversaire de la Déclaration de Nouakchott de 2013, qui avait posé les bases du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS).
Le forum se tiendra autour du thème : « Nouakchott+10 : une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales : réalisations et trajectoires futures ». Il s’agira d’évaluer les actions menées ces dix dernières années en faveur des communautés pastorales, de réfléchir aux nouveaux défis et de définir des perspectives pour renforcer la résilience et la productivité des systèmes pastoraux et agropastoraux.
Dr Abdoulaye Mohamadou a souligné que cette rencontre sera également l’occasion pour les parties prenantes d’examiner la mise en œuvre de la déclaration de 2013 et de proposer de nouvelles orientations face aux enjeux émergents. Parmi ces priorités figurent les investissements nécessaires pour améliorer la résilience des éleveurs et des agropasteurs, en particulier dans des domaines tels que la santé animale, les infrastructures marchandes et hydrauliques, des secteurs dans lesquels des progrès ont déjà été réalisés grâce aux deux phases du PRAPS.
Le forum de Nouakchott s’annonce donc comme un rendez-vous crucial pour dresser un bilan des efforts engagés et définir une nouvelle feuille de route pour l’avenir du pastoralisme au Sahel.
Le PRAPS -2 Tchad envisage le recrutement d’un auditeur externe pour l’audit de ses comptes des exercices 2024_2025 et 2026.
Lors d’un déjeuner de presse organisé à Nouakchott, le Secrétaire exécutif du Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), Dr Abdoulaye Mohamadou, a officiellement annoncé la tenue du Forum de haut niveau sur le pastoralisme, baptisé « Nouakchott+10 ». Cet événement se déroulera du 6 au 8 novembre 2024, dans la capitale mauritanienne. Il portera sur la thématique : « Nouakchott+10 : une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales : réalisations et trajectoires futures ».
Ce forum vise à dresser le bilan des dix dernières années d’interventions en faveur des communautés pastorales, tout en identifiant les nouveaux défis et en traçant les perspectives futures pour soutenir le développement et la résilience des systèmes de production pastorale et agropastorale.
Le pastoralisme, pilier de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions sahélo-sahariennes, fait face à de nombreux défis. En mai 2013, lors d’une réunion à N’Djaména, au Tchad, des acteurs du développement avaient émis la « Déclaration de N’Djaména », réaffirmant la nécessité de placer le pastoralisme au cœur des stratégies de développement dans ces zones. Quelques mois plus tard, en octobre 2013, la « Déclaration de Nouakchott » a été adoptée lors d’un sommet réunissant six chefs d’État et de gouvernement – Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad – sous l’égide du CILSS, avec le soutien de la Banque mondiale et d’autres partenaires.
Dix ans après l’adoption de cette déclaration, le Forum Nouakchott+10 sera l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés et de définir de nouvelles actions pour répondre aux enjeux actuels.
Le Secrétaire exécutif du CILSS a notamment évoqué plusieurs réalisations majeures, comme l’amélioration de la santé animale, avec la construction et la réhabilitation d’unités vétérinaires et de parcs de vaccination, ainsi que la formation d’agents vétérinaires et l’organisation de campagnes de vaccination dans les pays concernés.
Il a également mis en lumière les avancées dans la gestion durable des ressources naturelles, avec la création de points d’eau, la sécurisation des pistes et couloirs de transhumance, ainsi que la mise en place de vastes zones de terres sous gestion durable. Ces initiatives facilitent l’accès des pasteurs et agropasteurs aux ressources, tout en réduisant les conflits liés à la transhumance.
Enfin, Dr Abdoulaye Mohamadou a souligné les succès dans l’amélioration de la chaîne de valeur du bétail, notamment par la création de marchés à bétail et d’aires d’abattage, contribuant à une meilleure commercialisation et transformation des produits de l’élevage. Ces actions ont permis de renforcer l’accès des éleveurs aux marchés et d’améliorer leurs revenus, a-t-il conclu.
Ce mardi 10 septembre 2024 marque l’ouverture de la réunion bilan de la campagne de vaccination 2023-2024 contre la peste des petits ruminants (PPR) et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) au Tchad. Cet événement réunit les délégués de l’élevage provenant des 23 provinces du pays, et les partenaires avec pour objectif de faire le point sur les résultats de la campagne précédente et de préparer celle de 2024-2025.
Pendant trois jours, les participants dresseront un bilan détaillé des opérations de vaccination menées, tout en tirant les leçons de cette édition. Le professeur Abderahim Awat Atyteib, ministre de l’Élevage, a exprimé son souhait d’analyser les performances de chaque province et d’évaluer le travail des délégations afin de convenir d’une stratégie optimale pour la prochaine campagne. Il a également tenu à remercier la Banque mondiale, à travers le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2 Tchad), pour son soutien logistique et matériel, incluant la mise à disposition de 13 véhicules pour assurer le bon déroulement des campagnes de vaccination.
Dans son mot introductif, le coordonnateur national du PRAPS 2 Tchad, Yacoub Ibrahim Djouma, a souligné les efforts consentis par le projet pour la réussite de la campagne 2023-2024. En réponse aux besoins exprimés par la Direction générale des services vétérinaires (DGSV), le PRAPS-2 Tchad a fourni 16 millions de doses de vaccins contre la PPR et 6,32 millions de doses contre la PPCB, ainsi que 14 véhicules tout-terrain pour assurer la logistique nécessaire.
Pour l’édition 2024-2025, ce soutien sera considérablement renforcé avec une augmentation à 22,05 millions de doses pour la PPR et 12 millions pour la PPCB, selon le coordonnateur. En outre, 120 motos ont été fournies au ministère de l’Élevage pour faciliter la prochaine campagne, ainsi qu’un véhicule dédié aux prélèvements et aux enquêtes de séro-surveillance.
Ce renforcement des moyens logistiques et matériels vise à améliorer l’efficacité des campagnes de vaccination et à garantir une meilleure couverture vaccinale à travers le pays, protégeant ainsi le cheptel et contribuant à la sécurité alimentaire des éleveurs.
La région de Diffa au Niger et la province du Lac au Tchad viennent de franchir une étape décisive dans la gestion apaisée de la transhumance transfrontalière au travers de la signature d’un accord bilatéral. L’accord consacre la création du « Cadre Transfrontalier Diffa-Bol » qui , une instance dédiée aux concertations sur l’organisation et la gestion durable des ressources naturelles dans le bassin du Lac Tchad. Les missions dévolues à ce cadre portent sur la promotion d’une transhumance pacifique et harmonieuse entre les deux régions ; la mise en place d’un système d’information et d’alerte commun pour lutter contre le vol de bétail renforcement de la sensibilisation des communautés rurales et de la promotion de la paix.
Le « Cadre de Concertation Diffa-Bol » rassemble les autorités administratives et locales, les services de sécurité, ainsi que les représentants des organisations de jeunes et de femmes, et des autorités coutumières et religieuses des zones concernées. Plusieurs recommandations ont été formulées a l’issue de cette rencontre, pour garantir l’application effective de l’accord.
Dans son discours de clôture, le Gouverneur de la province du Lac, le Général Saleh Haggar Tidjani, a exhorté les parties prenantes à s’engager pleinement pour atteindre les objectifs fixés par cet accord. Ce projet ambitieux a été rendu possible grâce à la coopération active entre la Coordination Régionale du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2) du CILSS, ainsi que les Coordinations Nationales du PRAPS-2 du Tchad et du Niger. Le projet bénéficie du soutien financier de la Banque mondiale, déterminée à promouvoir le développement durable dans la région.
La signature de cet accord par le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, gouverneur de Diffa, et le Général Saleh Haggar Tidjani, gouverneur de la province du Lac, marque le début d’une nouvelle ère de coopération transfrontalière, ouvrant la voie à des perspectives prometteuses pour les communautés des deux provinces .
Ce matin, à Diffa, au Niger, s’est ouvert un atelier en prélude à la signature d’un Accord bilatéral sur la gestion de la transhumance transfrontalière entre la région de Diffa au Niger et la province du Lac au Tchad. Pendant trois jours, des experts des deux zones frontalières vont discuter des enjeux liés à la transhumance, notamment la sensibilisation des éleveurs sur les textes régissant les zones d’accueil, la mise en place d’un cadre de concertation, et l’organisation d’une transhumance apaisée.
Cet accord vise à renforcer la coopération transfrontalière en impliquant l’ensemble des parties prenantes, y compris les services techniques de l’État, les organisations de producteurs, et les chefferies traditionnelles locales.
Le représentant du Secrétaire Exécutif du CILSS, le Professeur Sanoussi Atta, a souligné l’importance de la mobilité des éleveurs pour une exploitation durable des ressources naturelles dans un contexte de fortes variabilités climatiques. Il a également appelé les participants à élaborer un plan d’action concret pour faciliter la mobilité et réduire les conflits d’accès aux ressources.
Le Secrétaire Général adjoint du ministère nigérien de l’Agriculture et de l’Élevage a rappelé que la signature de cet accord intervient dans un contexte marqué par des défis tels que la pression sur les espaces pastoraux, le vol de bétail à grande échelle, l’insécurité, et les difficultés d’accès aux marchés transfrontaliers. Il a toutefois assuré que son ministère prendra les mesures nécessaires pour garantir la mise en œuvre effective de l’accord.
Dans son discours d’ouverture, le gouverneur de la région de Diffa, le Général Mahamadou Ibrahim Bagadoma, a rappelé que l’objectif de cet accord est de faciliter le déplacement des éleveurs et de leurs troupeaux de part et d’autre des frontières, afin de prévenir les conflits liés à la transhumance.
Cette rencontre à Diffa marque l’aboutissement d’un long processus entamé depuis la première phase du PRAPS (Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel).
Cet accord qui verra le jour est rendu possible grâce aux concours de différentes parties prenantes du processus notamment la coordination Régionale du PRAPS -2 CILSS, les Coordinations Nationales du PRAPS -2 Tchad et PRAPS -2 Niger avec l’appui financier de la Banque mondiale.
Une équipe d’experts du projet PRAPS-2 TD, regroupant des cadres de la Direction de l’Hydraulique Pastorale (DHP) du ministère de l’Eau, la Direction de l’Organisation des Professionnels de l’Élevage et de la Sécurisation des Systèmes Pastoraux (DOPESS) du ministère de l’Élevage et de la Production Animale, ainsi que des spécialistes des ONG partenaires, s’est rendue sur le terrain pour superviser la mise en œuvre des infrastructures prévues par le projet.
L’objectif principal de cette mission était de remettre aux entreprises les sites où seront construites les infrastructures pastorales.
Les experts ont visité les zones sélectionnées pour les constructions, procédant à l’implantation des différents sites. Cinq provinces ont été concernées par la remise des sites pour les infrastructures de santé animale et hydraulique : Kanem, Bahr El Gazal, Batha, et Borkou.
Dans le détail, six parcs et couloirs de vaccination ont été remis dans la région du Lac, huit puits et huit parcs dans le Kanem, dix puits et sept parcs dans le Bahr El Gazal, quatorze puits dans le Batha, et dix-huit puits dans le Borkou. En outre, un aménagement de 200 km de couloirs de transhumance est prévu, dont 100 km au Lac et 100 km dans le Sila. De plus, 200 km de bandes pare-feu seront réalisées, réparties équitablement entre le Bahr El Ghazal et le Batha.
À chaque site visité, la mission a veillé à ce que les bénéficiaires confirment leur accord sur l’emplacement exact des infrastructures, validé préalablement lors du processus d’ingénierie sociale. Un piquet a été installé, symbolisant l’approbation des bénéficiaires, représentés par les Comités de Gestion des Plaintes et du Comité de Gestion. Enfin, un procès-verbal a été établi et signé par toutes les parties concernées.
Un atelier s’est tenu les 12 et 13 août 2024 à Ati, chef-lieu de la province du Batha, dans le cadre du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, phase 2 (PRAPS-2 TD). Organisé par le PRAPS-2 TD à travers sa composante 5, dédiée à la coordination, au renforcement institutionnel, à la prévention et à la réponse aux crises, cet événement a réuni 24 participants, dont cinq femmes expertes représentant diverses ONG partenaires du projet.
Les participants comprenaient des coordinateurs, des assistants en suivi-évaluation, des spécialistes en genre et en violence basée sur le genre (GVBG), ainsi que des experts en pastoralisme. L’objectif de cet atelier est de faciliter la compréhension de la stratégie et du plan de communication du PRAPS-2 TD, afin de renforcer la visibilité du projet et d’assurer une meilleure circulation de l’information auprès des partenaires, des parties prenantes, des bénéficiaires et de l’ensemble de la société.
L’atelier a débuté par une présentation sur la communication, définie comme un processus dynamique d’échange d’informations, d’idées, d’opinions, de sentiments ou de réactions entre un émetteur et un récepteur. Il a été souligné que la communication peut être interpersonnelle, institutionnelle, organisationnelle ou de masse.
Un rappel succinct du PRAPS-2 TD a ensuite été fait, mettant en lumière que cette deuxième phase cible prioritairement les pasteurs, les agropasteurs, les femmes et les jeunes filles. La mise en œuvre du projet s’articule autour de cinq composantes principales. Les réalisations de la première phase ainsi que les objectifs de la seconde phase ont été présentés par le formateur.
Les grandes lignes de la stratégie et du plan de communication du PRAPS-2 TD ont été abordées, notamment la méthodologie de collecte de données, l’analyse des parties prenantes, ainsi que l’évaluation des forces, faiblesses, opportunités et menaces, et les besoins en information et communication.
L’atelier s’est poursuivi par la présentation de la charte graphique du projet, des supports de communication, ainsi que l’hymne du PRAPS en version sonore. Une séance de prise de vue et des exercices pratiques ont permis aux participants de se familiariser avec les techniques de capture d’image.
L’atelier s’est conclu sur une note de satisfaction générale, les participants ayant échangé sur les conditions de prise d’images et bénéficié d’une formation pratique enrichissante. Cet événement marque une étape clé dans l’effort de renforcement de la visibilité du PRAPS-2 TD au Tchad.
Le Centre de Contrôle de Qualité des Denrées Alimentaires (CECOQDA), avec l’appui du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, phase 2 (PRAPS-2), organise une formation intensive à destination de ses cadres. Cette session, qui s’étend sur deux semaines, se concentre sur les techniques de contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires et sur la détection des résidus médicamenteux dans les aliments d’origine animale.
Les médicaments vétérinaires jouent un rôle essentiel dans la préservation de la santé animale, garantissant ainsi leur bien-être et optimisant la productivité du cheptel. Cependant, leur efficacité repose sur le respect strict des principes actifs et des normes qui les encadrent. Un médicament de qualité, administré correctement et à la dose appropriée, est crucial pour la guérison des animaux. À l’inverse, tout manquement à ces critères peut s’avérer aussi dangereux que la maladie elle-même.
Aujourd’hui, la distribution de médicaments ne se limite plus aux seuls professionnels de la pharmacie. Cette démocratisation de la vente pose des défis majeurs en matière de sécurité et de contrôle, transformant potentiellement un remède en un poison redoutable en l’absence de régulation rigoureuse.
Face à ces enjeux, le CECOQDA, avec le soutien du PRAPS-2, se mobilise pour renforcer ses capacités de contrôle à travers cette formation. Les participants seront formés à diverses techniques d’analyse des médicaments vétérinaires et des résidus médicamenteux, dans le but de garantir la sécurité alimentaire et la qualité des soins vétérinaires au Tchad.