Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel-Phase 2 (PRAPS- 2 Tchad) a organisé ce jour 20 Mai 2024, un atelier de formation à Douguia, une localité située à 80 km au nord de la capitale tchadienne. Cet atelier est axé sur l’approche Genre, les outils d’analyse genre, les violences basées sur le genre (VBG), l’exploitation et les abus sexuels (EAS), le harcèlement sexuel (HS) ainsi que sur le leadership féminin. Il cible spécifiquement les cadres du Ministère de l’Élevage et des Productions Animales (MEPA).

Objectifs et Participants de l’Atelier

L’objectif principal de cet atelier est de discuter avec les jeunes de la vision du comité des femmes du MEPA, des enjeux liés à la parité, et de les préparer à relever les défis futurs. Pendant trois jours, une cinquantaine de participants issus de différentes structures du ministère et de ses partenaires échangeront et se formeront. Cet événement se déroule en présence de l’expert en sauvegardes environnementales et de l’experte genre de l’unité de coordination régionale.

Perspectives

Lors de la cérémonie d’ouverture, le coordonnateur national du PRAPS 2 Tchad, Yacoub Ibrahim Djouma, a souligné que cet atelier visait à approfondir les échanges sur l’approche genre et le leadership féminin. Il a exprimé l’espoir que ces discussions contribuent à améliorer les conditions de vie des éleveurs, en particulier les femmes et les jeunes, qui constituent des couches vulnérables de la population.

Un atelier de renforcement des capacités des cadres et partenaires du PRAPS-2 se tient, axé sur les bonnes pratiques de gestion des déchets biomédicaux.

L’objectif premier de cet atelier est de renforcer les compétences des équipes de sauvegarde environnementale et sociale, des responsables des composantes santé animale, ainsi que des représentants des services vétérinaires des pays du PRAPS. Également présents, les experts de l’unité régionale de coordination du CILSS, du centre régional de la santé animale (CRSA) et de l’organisation mondiale de la santé animale (OMSA).

Le développement accru des activités liées au soutien à la surveillance et au contrôle harmonisés des maladies animales prioritaires a engendré une problématique : la génération de déchets biomédicaux qu’il est impératif de traiter de manière adéquate pour réduire les risques associés.

La gestion de ces déchets doit être conforme aux exigences des législations environnementales nationales ainsi qu’au cadre environnemental et social de la Banque mondiale. À cet effet, chaque pays a élaboré un plan de gestion des pestes et déchets dangereux (PGPDD), validé au niveau national, approuvé par la banque et publié.

Selon Mr. Issakha Banyo, secrétaire permanent du comité national du CILSS, des progrès notables ont été observés dans la gestion des déchets biomédicaux dans certains pays, tandis que d’autres pays du PRAPS-2 en sont encore aux premiers stades du processus. Ainsi, l’urgence de rassembler les acteurs directs du PRAPS-2, qui ont un rôle crucial à jouer dans la gestion de ces déchets, est claire.

Le but est de partager les expériences et de proposer une méthodologie de gestion des déchets biomédicaux adaptable aux spécificités de chaque pays.

Dans son mot de bienvenue, Mr. Yacoub Ibrahim Djouma, coordinateur national du PRAPS -2 Tchad, exhorte les participants à travailler ensemble pour trouver des solutions durables à la gestion des déchets biomédicaux résultant de leurs activités.

Il est à noter que l’atelier se déroulera sur une période de quatre jours, durant lesquels des discussions approfondies et des échanges constructifs sont attendus pour répondre aux défis cruciaux posés par la gestion responsable des déchets biomédicaux.