N° /PT/PMT/MEPA/SE/SG/PRAPS-2-TD/2023 du …
Le Gouvernement de la République du TCHAD a reçu un financement de l’Association internationale de développement (IDA), et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce don pour effectuer les paiements au titre du contrat cité plus haut.Pour plus d’informations :
Dans l’optique d’optimiser le déroulement des activités, les experts de l’Unité Régionale de Coordination du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, phase 2 PRAPS-2 (CILSS) sont au Tchad. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du soutien technique apporté à leurs homologues spécialisés en environnement et en questions sociales, ainsi qu’à la responsable du volet Genre et violence basée sur le genre du PRAPS-2 Tchad.
L’objectif de cette mission réside dans le renforcement de l’appui à l’Unité de Coordination nationale du Projet pour la réalisation de screenings environnementaux et sociaux, de sélections sociales, d’ingénierie sociale, et la mise en place de comités de gestion des plaintes intégrant celles relatives aux Violences Basées sur le Genre dans la mise en œuvre du projet.
Ce jour, à Michémiré, dans la province du Bahr Elgazel, la délégation a procédé à la visite du site consensuel sélectionné pour la construction du marché à bétail, ainsi qu’un autre site pour la construction d’un étal de boucherie. Une séance de travail a été organisée avec les membres du comité de gestion des Plaintes, mis en place par l’équipe du PRAPS-2 Tchad.
Le Professeur ABDERAHIM AWAT ATTEIB, Ministre de l’Élevage et des Productions Animales, a présidé la réunion bilan de la campagne de vaccination contre la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine pour la période 2022-2023, ainsi que la planification pour l’édition 2023-2024.
Au cours de cette rencontre, les participants ont procédé à une évaluation approfondie des réalisations par rapport aux prévisions établies, analysant méticuleusement les facteurs de succès et d’échec afin d’en tirer des enseignements essentiels pour la planification de la campagne à venir.
Le Ministre de l’Élevage et des Productions Animales a exhorté les délégués provinciaux à tirer des leçons de la campagne précédente et à œuvrer à l’amélioration des performances, en les incitants à s’investir personnellement pour garantir la qualité irréprochable de la prochaine campagne de vaccination. Il a également appelé les Responsables de Suivi-Évaluation, les chefs de secteurs, et les chefs des postes vétérinaires à jouer pleinement leur rôle crucial sur le terrain.
Le Ministre a personnellement assuré le suivi rigoureux de l’évolution des opérations, mettant en garde contre tout manquement, soulignant que les responsables à tous les niveaux devront assumer l’entière responsabilité de leurs actions.
Quant au coordinateur national du PRAPS-2 au Tchad, Yacoub Ibrahim Djouma, malgré les progrès notables de la campagne précédente en termes du nombre de têtes vaccinées, il a souligné les défis persistants tels que le respect du calendrier, le marquage, l’élargissement du nombre de bénéficiaires, la gestion responsable des ressources, et d’autres aspects.
Il a lancé un appel pressant aux éleveurs, aux autorités locales, ainsi qu’aux leaders religieux et d’opinion, les exhortant à une implication renforcée dans les campagnes de vaccination. Le PRAPS-2 Tchad s’engage à déployer tous les moyens nécessaires pour assurer le succès de la prochaine campagne, dans l’intérêt du bien-être du cheptel tchadien.
En ce qui concerne la campagne de vaccination édition 2022-2023, un total de 11 000 000 doses de vaccins contre la peste des petits ruminants, dont 7 000 000 doses offertes par le PRAPS-2 Tchad, et 3 020 000 doses de vaccins contre la péripneumonie contagieuse bovine, entièrement fournies par le PRAPS-2 Tchad, ont été mises à disposition et réparties au sein des 23 délégations provinciales de l’Élevage.
Pour la campagne à venir en 2023-2024, le ministère de l’Élevage prévoit de doubler la capacité de la campagne précédente, avec un total de 20 000 000 doses pour la peste des petits ruminants (PPR), dont 16 000 000 seront fournies par le PRAPS-2 Tchad, et 6 320 000 doses de vaccins contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), offertes également par le PRAPS-2 Tchad.
Du 3 au 5 octobre 2023, la capitale tchadienne a abrité la rencontre entre le Tchad et le Niger, dédiée à la planification des campagnes de vaccination contre la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR). Cette réunion d’importance a également vu la participation de la République Centrafricaine (RCA) et du Cameroun en tant que pays invités.
Au terme de ces trois journées de délibérations, les participants ont émis des recommandations essentielles. Ils ont préconisé aux pays concernés d’organiser, tant avant qu’au cours des campagnes de vaccination, des sessions de sensibilisation et de communication en collaboration étroite avec les organisations professionnelles d’éleveurs, les vétérinaires privés, entre autres acteurs, en utilisant des canaux de communication appropriés. L’accent a été mis sur la nécessité de partager les enseignements tirés des situations d’insécurité afin de faciliter la mise en œuvre des opérations de vaccination et de marquage. Une plate-forme d’échange et de partage d’expériences en santé animale a été suggérée, soulignant l’engagement continu envers l’éradication de la PPR d’ici 2030.
Les Unités de Coordination PRAPS des pays sont appelées à soutenir activement les réunions de concertation sur les campagnes conjointes de vaccination contre la PPCB et la PPR. Les organisations professionnelles d’éleveurs ont également été incitées à mobiliser les éleveurs, les encourageant à participer activement aux campagnes de vaccination et au marquage des petits ruminants, en utilisant des canaux de communication adaptés et en assurant un suivi régulier des campagnes.
Le Professeur Abderahim Awat ATTEIB, Ministre de l’Élevage et des Productions Animales du Tchad, a clôturé l’événement en exprimant sa reconnaissance pour les résultats obtenus. Il a félicité les organisateurs pour la qualité remarquable des résultats et a salué le climat convivial qui a prévalu tout au long de la rencontre, considéré comme le fondement du succès obtenu. Le Ministre a également tenu à remercier le Chef de l’État et le Gouvernement tchadien pour leur soutien indéfectible à l’élevage et aux productions animales, ainsi que la Banque mondiale pour son appui financier au Programme Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS).
La prochaine rencontre transfrontalière est d’ores et déjà programmée pour octobre 2024 à Niamey, au Niger, symbolisant la continuité de cet engagement régional en faveur de la santé animale.
L’objectif premier de cette convention réside dans la formalisation de la volonté commune des deux entités de mettre en place un partenariat stratégique, orienté vers l’édification d’un socle académique solide pour la formation initiale des futurs docteurs vétérinaires, recrutés grâce aux initiatives du PRAPS-2-Tchad.
Dans le cadre de cette convention, qui s’étendra sur une période de quatre années, le PRAPS-2-Tchad, en tant qu’entité gestionnaire de cette collaboration fructueuse, s’engage à inscrire dix professionnels tchadiens, forts d’une expérience professionnelle de cinq à dix années, en troisième année de cursus universitaire. Cette action éducative d’envergure est prévue pour l’année universitaire 2023-2024.
L’école Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar, de son côté, s’engage pleinement dans le cadre de cette convention, à dispenser une formation de haute qualité, adaptée aux domaines de compétences spécifiques des professionnels en question.
Ce précieux accord de partenariat a été scellé par la signature des représentants des deux institutions majeures impliquées. Ainsi, en bas du document, le Coordinateur National du PRAPS-2-Tchad, Monsieur Yacoub Ibrahin Djouma, et le Professeur Yalacé Yamba KABORET, Directeur Général de l’école Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar, ont apposé leur signature, marquant ainsi le début d’une collaboration prometteuse et porteuse d’espoir pour l’avenir de la médecine vétérinaire au Tchad.
La solennité de l’événement était palpable lors de la cérémonie de signature qui s’est tenue en présence du Professeur Abderahim Awat Atteib, Ministre de l’Élevage et des Productions Animales.
Le Professeur Atteib, a suivi attentivement les développements de cette cérémonie, démontrant ainsi son engagement profond envers les enjeux cruciaux liés à l’élevage et à la production animale. Sa présence a conféré à cet événement un caractère officiel et solennel, soulignant l’importance des décisions prises et des engagements pris.
Pour rappel dans le cadre de acquis (PRAPS Tchad) phase 1, visant à soutenir la formation dans le domaine de la santé, dix étudiants ont eu l’opportunité de parfaire leurs compétences au sein de cette prestigieuse institution scolaire.
L’Unité de coordination du projet PRAPS-TD met en place un Mécanisme des Gestion des Plaintes largement participatifs pour mettre en confiance toutes les parties prenantes dans la résolution des conflits. Il s’engage à participer rapidement au règlement des plaintes individuelles ou collectives de manière juste. Ce mécanisme offre aux personnes et aux communautés un moyen de soumettre directement leurs plaintes à l’Unité de Coordination du PRAPS II lorsqu’elles estiment qu’une activité financée par le Projet leur a causé ou risque de leur causer un préjudice, ou qu’il a porté ou risque de porter atteinte à leur environnement.
Recevabilité d’une plainte.
Une plainte est jugée recevable si elle se rapporte à une activité en cours exécution par l’Unité de coordination du PRAPS-TD et est déposée par une personne ou une communauté qui s’estime lésée. Les plaintes éligibles peuvent porter sur les types de points suivants : (i) la non implication locales dans la préparation du projet ; (ii) le désaccord sur le choix du site et la nature des sous-projets ; (iii) les cas de conflits d’intérêt venant des acteurs du projet ; (iv) la mauvaise application des normes et procédures etc.… le dépôt d’une plainte jugée recevable se traduit-il par l’arrêt d’un sous-projet ? Non, il n’entraine pas en soi l’arrêt du projet.
Les plaintes non éligibles
Les plaintes inéligibles sont des plaintes ayant spécifiquement les points suivant : (i) la plainte sans lien direct avec les activités du projet, (ii) la plainte non fondée ou rédigés dans l’objectif de nuire à une personne ou une structure (diffamatoire) ; (iii) toute plainte non étayée par des faites vérifiables.
Finalité
La finalité du mécanisme de règlement des griefs mis en place par le PRAPS-2TD consiste à établir les démarches à suivre et les étapes à respecter dans le but d’un règlement à l’amiable efficace et transparent en s’appuyant sur l’éthique, coutumes, normes et lois.
Toutes les plaintes seront traitées de manière confidentielle. Le Comité de Gestion des plaintes ne divulguera aucune donnée personnelle susceptible de révéler l’identité des plaignants sans leur consentement. Les plaintes liées aux Violences Basées sur le Genre (VBG), à l’Exploitation et Abus Sexuelle (EAS) et au Harcèlement Sexuel (HS) ne sont pas prises en charge par le mécanisme en ligne.
Taille max. du fichier : 300,0 Mo
Le PRAPS-2 Tchad intervient sur cinq composantes :
Le principal résultat de cette composante sera d’accroître la capacité des Services vétérinaires (SV), afin de protéger notamment les troupeaux de petits et grands ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), deux maladies animales transfrontalières qui provoquent des pertes énormes dans toute la région. Le projet poursuivra les investissements initiés dans le cadre du PRAPS-1 (Formation, parcs de vaccination, postes d’inspection frontalier, postes vétérinaires, secteurs vétérinaires, pharmacies pastorales et Installation des mandataires) afin d’établir des systèmes de santé animale plus solides (sous-composante 1.1), de financer des campagnes de vaccination et de surveillance visant principalement la PPR et la PPCB (sous-composante 1.2), et de soutenir le contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires (MV) (sous-composante 1.3).
En raison du caractère hautement contagieux des maladies prioritaires concernées et de l’importance pour la santé publique de l’utilisation abusive des médicaments vétérinaires et de la résistance aux antimicrobiens (RAM), cette composante sera mise en œuvre sur l’ensemble du pays, tandis que la modernisation des infrastructures essentielles (secteurs et postes vétérinaires, parcs de vaccination) sera principalement axée sur les zones pastorales mal desservies.
L’amélioration de la santé animale est une stratégie clé d’adaptation au changement climatique, car la diminution de la prévalence des maladies rend les animaux plus résistants aux stress climatiques tels que la chaleur extrême et les sécheresses. En améliorant la capacité des SV, en réduisant la mortalité et en maîtrisant les maladies endémiques limitant la production, cette composante contribuera à améliorer la productivité des animaux et des troupeaux, à réduire l’intensité des émissions et à contribuer à l’atténuation du changement climatique. Des SV plus performants permettront également de mieux prévenir d’autres maladies critiques, notamment celles qui sont sensibles au climat et/ou à d’autres menaces publiques (zoonoses).
Le principal résultat de cette composante sera d’accroître les superficies faisant l’objet d’une gestion durable des paysages et de renforcer la gouvernance des terres pastorales et la mobilité du bétail dans le respect des lois agro-sylvo-pastorales. S’appuyant sur l’héritage du PRAPS-1, le projet s’efforcera de sécuriser davantage la mobilité et d’améliorer l’accès aux ressources naturelles (sous-composante 2.1), de financer la construction, la réhabilitation et la gestion durable des infrastructures hydrauliques essentielles (sous-composante 2.2) et de soutenir la production de fourrages (sous-composante 2.3).
Ces activités renforceront la résilience des éleveurs aux risques climatiques. En outre, elles contribueront à améliorer la gestion des pâturages et à accroître la productivité du bétail, améliorant ainsi la séquestration du carbone dans les sols et réduisant l’intensité des émissions du bétail pour atténuer le changement climatique, et aideront à fournir des services écosystémiques supplémentaires. Dans la mesure du possible, le projet investira le long d’itinéraires de transhumance bien ciblés et de couloirs clés de mobilité du bétail aux niveaux local, national et transfrontalier, afin d’assurer la concentration géographique des activités et de permettre le dialogue entre les communautés transfrontalières adjacentes pour une transhumance et une utilisation pacifique des ressources.
Cette composante aura pour résultat d’améliorer les CV du bétail pastoral, de faciliter le commerce régional du bétail et de soutenir l’intégration des marchés régionaux. S’appuyant sur les réalisations du PRAPS-1, le projet comblera les lacunes dans les infrastructures stratégiques des marchés le long des routes commerciales régionales (SC 3.1), renforcera les capacités des OP nationales et régionales (SC 3.2) et soutiendra des solutions innovantes pour le développement des chaînes de valeur de l’élevage par le financement de sous-projets (SC 3.3). Les activités relevant des SC 3.1 et SC 3.3 seront prioritaires le long des principaux axes de commercialisation régionaux où les animaux transportés à pied traversent les frontières pour répondre à une demande croissante des marchés des pays côtiers.
Cette composante aura pour résultat d’accroître la résilience en améliorant l’inclusion socio-économique des pasteurs, en particulier les femmes et les jeunes. Le PRAPS-1 a apporté avec succès une série de soutiens, notamment un meilleur accès à la formation professionnelle et technique, ainsi qu’un soutien direct sous forme d’activités génératrices de revenus. Le projet assurera la continuité de ces interventions en améliorant davantage l’accès à la formation technique et professionnelle (SC 4.1) ainsi qu’aux activités génératrices de revenus (SC 4.3) tout en se recentrant sur un ciblage plus structuré des jeunes et des femmes. Cette deuxième phase verra également l’ouverture d’un nouveau domaine de travail qui favorisera l’inclusion des populations pastorales dans les registres sociaux et d’état civil (SC 4.2).
Sous l’égide du Ministère de l’Élevage et des Productions Animales, l’Unité de Coordination du Projet et les entités nationales désignées se voient confier la lourde responsabilité de superviser au quotidien l’exécution du projet. Il revient au Ministère d’Élevage et des Productions Animales d’ancrer solidement l’Unité de Coordination du Projet, laquelle orchestre de manière systématique la mise en œuvre et la gestion de toutes les composantes à l’échelle nationale.
Cette composante majeure du projet embrasse l’intégralité des aspects inhérents à sa gestion, offrant un soutien financier dédié aux salaires du personnel de l’Unité de Coordination du Projet, à l’acquisition d’équipements, aux coûts de fonctionnement, au suivi et à l’évaluation, à la passation de marchés, à la gestion financière, à la mise en œuvre de garanties sociales et environnementales, ainsi qu’aux activités de communication. En outre, elle apporte son concours aux opérations des comités directeurs et techniques.
Les objectifs assignés à cette sous-composante sont multiples, comprenant notamment l’assurance d’une planification stratégique et opérationnelle efficiente du projet conforme à l’Accord de crédit, la garantie d’une coordination sans faille des activités projetées, et enfin, la surveillance judicieuse de l’évolution de la mise en œuvre du projet. Il s’agit également d’évaluer rigoureusement ses résultats et l’impact ultime sur les bénéficiaires et les opérateurs, tout en assurant une communication efficace des activités, des résultats et des enseignements tirés de ce projet d’envergure.
Illustrations : en images ; en vidéos
Composante 4 : Amélioration de l’inclusion sociale et économique, femmes et jeunes.
Cette composante aura pour résultat d’accroître la résilience en améliorant l’inclusion socio-économique des pasteurs, en particulier les femmes et les jeunes. Le PRAPS-1 a apporté avec succès une série de soutiens, notamment un meilleur accès à la formation professionnelle et technique, ainsi qu’un soutien direct sous forme d’activités génératrices de revenus. Le projet assurera la continuité de ces interventions en améliorant davantage l’accès à la formation technique et professionnelle (SC 4.1) ainsi qu’aux activités génératrices de revenus (SC 4.3) tout en se recentrant sur un ciblage plus structuré des jeunes et des femmes. Cette deuxième phase verra également l’ouverture d’un nouveau domaine de travail qui favorisera l’inclusion des populations pastorales dans les registres sociaux et d’état civil (SC 4.2).